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À Londres, on s’inquiète de voir la NBA filer à l’anglaise vers Paris

La petite phrase d’Adam Silver sur la forte probabilité de voir le rendez-vous annuel de la NBA en Europe passer de Londres à Paris a fait l’effet d’une bombe des deux côtés de la Manche. Elle a provoqué une grande joie et une énorme attente en France tandis que l’impression inverse s’est faite ressentir en Angleterre, où le basket local ne ressort pas plus avancé de ces multiples rendez-vous à l’O2 Arena, depuis neuf ans maintenant.

Paris comme future destination pour les dix ans à venir ?

Figure emblématique du basket anglais, l’ancien pivot du du Jazz et du Magic John Amaechi (également passé par Cholet et Limoges) a fait part de sa déception de voir la NBA filer ainsi à l’anglaise au profit de la capitale française. Pour lui, cette décision serait symptomatique de « l’échec du basket » en Grande-Bretagne.

« Ça a été un énorme travail d’avoir un match à Londres depuis neuf ans. Mais s’ils vont en France, ils voudront maximiser cette opportunité et ils vont peut-être penser que ça va être leur tour pour les dix années à venir », a-t-il expliqué. « Ça retirerait pas mal d’opportunités de développement qu’on peut proposer en ayant les meilleurs coaches et les meilleurs joueurs chaque année à Londres. Mais nos autres programmes (comme la ligue NBA Jr) vont continuer à pousser et à être proposés avec le même enthousiasme par la fédération anglaise de basket et la NBA ».

Un échec à tout point de vue

Le sentiment de John Amaechi, pour qui ce rendez-vous était un moment « emblématique », ainsi que beaucoup de fans de basket en Angleterre, c’est que le basket anglais n’a pas saisi le virage de la venue de la NBA à Londres afin de développer ce sport sur son territoire, à tous les niveaux. D’autant que depuis la décevante campagne olympique de l’équipe nationale aux Jeux de 2012 à domicile, le basket britannique a été plombé par de nombreux conflits internes et une gestion catastrophique, qui ont notamment conduit la Fédération dans une impasse avec des moyens considérablement réduits.

Malheureusement, John Ameachi considère que ce nouvel affront ne plombera pas davantage une situation déjà compliquée.

« Le basket britannique n’a besoin de rien pour faciliter l’illusion que tout va bien », a-t-il poursuivi. « Est-ce un échec du manque de leadership en Angleterre ? Oui. Est-ce un échec en terme d’infrastructures ? Oui. Est-ce un échec du gouvernement à comprendre quoi financer ? Oui. Est-ce un échec du gouvernement à financer ceux qui continueront à tout envoyer en l’air de manière continue et flagrante ? Oui. Les jeunes de ce pays ont été désavantagés, alors que certains gagnent de l’argent en s’assurant que le basket-ball reste suffisamment petit pour se noyer dans sa baignoire ».

En attendant que le futur John Amaechi ou Luol Deng ne vienne redonner un coup de fouet au basket anglais, la situation semble en effet dans une impasse et la délocalisation du seul motif d’espoir, que constituait ce rendez-vous estampillé NBA, semble être un coup fatal aux tentatives de développement du sport de l’autre côté de la Manche.

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