Quand l’élève Okobo parle du maître Parker

Le dernier déplacement des Hornets à Phoenix était l’occasion pour Tony Parker, Nicolas Batum et Elie Okobo de se retrouver entre Français sur le terrain, mais également à l’extérieur où le trio a revu quelques têtes connues à Phoenix.

Sur le parquet, Elie Okobo a pu se confronter directement avec Tony Parker mais le duel a tourné à l’avantage du vétéran, auteur de son quatrième match à 20 points ou plus en sortie de banc, agrémenté de 6 passes en 27 minutes de jeu, tandis que le meneur de Phoenix s’est contenté de 4 points à 2/5 et 1 interception en 13 minutes.

Elie Okobo : « J’ai beaucoup appris »

À l’issue de la victoire de son équipe, l’aîné a cependant salué les qualités de l’ancien Palois, lui prédisant un bel avenir en NBA, à Phoenix… ou ailleurs.

« Je pense qu’il est très talentueux, il a vraiment bien joué dans le championnat français », a-t-il répondu à Bright Side of the Sun. « Il s’améliore chaque année. Je pense qu’il peut être un joueur très solide en NBA. Il a tout ce qu’il faut pour être un bon meneur dans cette ligue, il est gaucher et c’est toujours un casse-tête de défendre sur les gauchers. Je pense qu’il s’en sortira, cela dépend toujours des opportunités et de faire en sorte que le coach lui fasse confiance. »

De son côté, Elie Okobo a évoqué une partie de sa discussion avec Tony Parker lors de leur dîner au restaurant, le cadet avouant lui avoir demandé « comment [Tony Parker] avait réussi à être aussi bon, rapide et constant ». Une question suivie d’une réponse constituée de conseils simples mais efficaces.

« Il m’a dit de travailler, de rester concentré et positif autant que possible malgré les hauts et les bas d’une carrière. De juste rester positif et continuer de travailler car on ne peut pas garder son niveau pour toujours [sans se perfectionner], il faut toujours travailler et rester constant dans les matchs. »

Malmené durant la rencontre, Elie Okobo a même souri en racontant la leçon de basket donnée par le MVP des finales 2007.

« J’ai beaucoup appris. Il a amené énormément d’énergie ce soir-là, j’ai essayé de le contenir en défense mais il était vraiment patient dans ce qu’il exécutait en attaque : dans la gestion du ballon, la lecture des écrans, la prise des écrans, la lecture des défenses et il a fait du très bon boulot », détaille-t-il ainsi. « Je pense que c’est ce sur quoi je dois travailler et juste rester confiant sur le terrain tout en sachant bien ce que je fais (…) Il conservait le ballon l’ensemble des 24 secondes et j’essayais de l’épuiser en même temps. Il m’a dit après qu’il était fatigué mais… il a quand même très bien joué. C’était sans doute un peu sa manière de me dire : Bienvenue, jeune Français ! »