Doc Rivers n’est pas fan des allers-retours

Après un road trip de quatre rencontres loin de Los Angeles, les Clippers sont revenus au Staples Center pour affronter Miami. Pas le temps de souffler, les voilà de nouveau dans l’avion pour Phoenix ce lundi soir.

Seulement, après la partie contre les Suns, les Clippers vont revenir à la maison pour le match contre Toronto, puis repartir à nouveau vers le Texas et San Antonio, puis vers Oklahoma City. Ces retours à la maison pour un seul match agacent Doc Rivers.

« C’est la troisième fois d’affilée qu’on revient d’un road trip pour un seul match à domicile, avant de repartir », rappelle le coach. « La situation, là, est encore plus folle. C’est difficile, dès lors, de trouver du rythme. »

Surtout que les Clippers sont moins souverains à l’extérieur (7 victoires, 7 défaites) qu’à domicile (9-2) et qu’avec 14 matches disputés au compteur, ils font partie des équipes qui ont le plus joué à l’extérieur.

« On est 3e aux matches à l’extérieur et on a un des calendriers les plus compliqués », avance Rivers. « Notre bilan n’est donc pas si mal. Et on sait aussi qu’à un moment, ça va s’adoucir et on pourra faire une série positive. Là, on est dans le dur en terme de calendrier. »

Rivers sait aussi qu’il peut râler autant qu’il le souhaite, il va seulement brasser de l’air…

« Notre calendrier est comme ça et on ne peut rien y changer. On est le troisième locataire de la salle », conclut Rivers, puisque les Lakers et les Kings (en hockey) partagent aussi le Staples Center. « C’est un combat que j’ai abandonné depuis longtemps. Je regarde le calendrier et je l’accepte. »