La saison passée, les Clippers ont perdu 40 matches, et quand on regarde de plus près leurs défaites, on s’aperçoit que vingt d’entre elles ont été concédées avec un écart inférieur à 10 points. Mercredi soir, pour leurs débuts dans la saison régulière, les hommes de Doc Rivers ont confirmé qu’ils avaient bien du mal à terminer les rencontres, encaissant un 23-6 dans les cinq dernières minutes pour finalement s’incliner de neuf points face à Denver.
« Qu’est-ce que j’ai dit en début de saison : pouvons-nous gagner les matches serrés ? On ne l’a pas fait » regrette le coach des Clippers dans l’Orange County Register. « On menait, et ensuite on n’a pas vraiment été capables d’avoir de bons tirs. »
Lors de la présaison, Doc Rivers avait expliqué qu’il avait justement un cinq en tête pour bien finir les matches, et il misait sur du « very small ball » avec trois « petits » (Pat Beverley, Lou Williams, Avery Bradley) et deux « ailiers » (Tobias Harris et Danilo Gallinari).
« On n’est pas une équipe qui possède vraiment une superstar mais on est vraiment une bonne équipe » expliquait alors le coach des Clippers. « On doit travailler sur les fins de match car on sera capable d’être présent dans tous les matchs. On doit trouver la meilleure des façons de finir les matches serrés. »
Mercredi soir, il avait opté pour le cinq suivant : Beverley, Bradley, Harris, Gallinari et Harrell, ne faisant entrer Lou Williams que dans la dernière minute. Ce soir, les Clippers ont donc l’occasion de se rattraper face au Thunder.
« Il va falloir… » prévient Doc Rivers. « Quand on affronte une équipe qui joue ensemble depuis deux ou trois ans, ils se mettent quasiment en mode « fin de match » dès qu’on y arrive. Dans notre équipe, ils ne savent pas et il faut le travailler. »
Pour montrer à quel point les Clippers n’ont pas beaucoup de vécu ensemble, le joueur le plus ancien du groupe est Sindarius Thornwell, arrivé au club en juin 2017. À l’inverse, Shai Gilgeous-Alexander, très bon face aux Nuggets, vient tout juste d’arriver, et il découvre la NBA et la tension des matches serrés : « On n’a pas vraiment été assez longtemps ensemble pour des situations sous pression. Mais ça va venir en jouant. Je ne suis pas inquiet ».