Avec les Celtics ou l’équipe de France, Guerschon Yabusele est prêt à saisir sa chance

On a pu le constater sur les images du « media day » qui nous sont parvenues de Boston : Guerchson Yabusele est toujours aussi apprécié par ses camarades. Ce n’est pourtant pas simple pour le jeune Français de se faire une place au sein de l’armada des Celtics, qui a vu arriver un nouveau jeune cet été, le rookie Robert Williams.

Ce dernier ne constitue toutefois pas une très grande menace pour l’instant. Un peu blessé, le rookie s’est déjà fait remarquer en dehors des parquets. Surtout, « Dabusele, qui joue plus loin du cercle, a tout de même emmagasiné un peu d’expérience ces deux dernières années, en Chine d’abord, puis avec ses 33 matchs chez les Celtics et sa super saison en G-League avec les Maine Red Claws : 20.3 points de moyenne à 49% aux tirs, 7.9 rebonds, 2.7 passes, 1.7 contre et 1.2 interception.

« La confiance c’est le plus important », assure-t-il. « Pour être un leader, il faut en avoir et il faut parler aux autres, mais aussi apprendre pour faire moins d’erreurs sur le terrain » décrit-il après un exercice entre la NBA et cette G-League qui lui a permis de prendre confiance, comme Terry Rozier le lui avait prédit, et comme il compte l’expliquer à son coéquipier Robert Williams.

Gérer ses émotions

L’objectif désormais, c’est de prendre un peu plus de place chez les Celtics, et pas seulement avec ses célébrations. Élève studieux, il compte bien se servir de tout ce qu’il a observé depuis son arrivée dans le Massachusetts pour y parvenir.

« J’ai appris énormément aux côtés de ces gars, surtout les vétérans. J’ai été avec eux un an, j’ai vu comment ils arrivent aux matchs, leur routine, tout ce qu’il faut faire pour être le meilleur joueur possible. Mais j’ai aussi appris à être davantage « prêt » quand mon nom est appelé. J’ai eu quelques chances la saison dernière, je sais ce que je dois faire différemment cette année. »

Notamment apprendre à mieux gérer ses émotions : « quand je rentrais cette année, je faisais des erreurs, j’étais peut-être trop excité » concède-t-il. Avant de rappeler une chose essentielle.

« Quand tu es jeune et que tu joues avec une équipe comme celle-là, tu es vraiment excité, tu veux montrer ce que tu sais faire, tu veux être partout. Tu dois mettre ton énergie au bon endroit, au bon moment. »

Tokyo dans un coin de la tête

Brad Stevens ne devrait en tout cas pas tarder à lui offrir l’opportunité de montrer ses progrès, le jeune homme ayant une place assurée dans un roster celte qui ne compte que 14 contrats garantis pour le moment (si on enlève celui de Jabari Bird). Une opportunité de progresser encore un peu plus, à deux ans des Jeux olympiques de Tokyo. Car même à Boston, on lui parle de l’équipe de France, et même s’il a la tête en NBA, le natif de Dreux garde la sélection nationale dans un coin de sa tête.

« L’équipe de France a toujours été un objectif pour moi » affirme-t-il, en expliquant que la victoire des footeux à la Coupe du monde le motive à aller chercher l’or à Tokyo. « Représenter mon pays, c’est quelque chose dont j’ai toujours été fier. C’est vraiment un des objectifs que je me suis fixés. »

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.