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Trente franchises, trente questions : les Pacers ont-ils le banc pour viser plus haut ?

Jusqu’à la reprise des entraînements, Basket USA vous propose d’étudier la free agency des 30 franchises NBA à travers une interrogation majeure. Quel sera le rôle de LeBron James aux Lakers ? Comment les Wizards utiliseront Dwight Howard ? Dennis Schröder peut-il jouer aux côtés de Russell Westbrook ? Etc.

Aujourd’hui, on s’intéresse à la véritable équipe surprise de la saison passée : les Pacers. Il y a un an, on leur promettait une saison de reconstruction et un dur réveil après le transfert de Paul George, et les hommes de Nate McMillan ont surpris tout le monde, au point de pousser les Cavaliers à disputer une 7e manche. Victor Oladipo est devenu All-Star et Domantas Sabonis faisait partie des meilleurs remplaçants. Maintenant, il faut confirmer, et c’est souvent le plus compliqué…

Etat des lieux

Il y a un an, on pensait que les Pacers allaient sombrer dans la sinistrose. Leur « franchise player » avait été envoyé au Thunder, et l’équipe avait récupéré un Victor Oladipo grassement payé mais sans réels faits d’armes sur son CV. Avec Paul George, étaient aussi partis l’ancien All-Star Jeff Teague et le shooteur CJ Miles.

En coulisses, Larry Bird avait même choisi de prendre du recul. Autant dire que ça ressemblait à un bateau ivre. Mais les dirigeants, Kevin Pritchard en tête, sont allés chercher des joueurs en quête de revanche, comme Darren Collison (Kings), Cory Joseph (Raptors) et Bojan Bogdanovic (Wizards), et Nate McMillan a réussi à créer un vrai groupe avec un jeu cohérent, centré autour de Victor Oladipo. L’ancien arrière du Magic et du Thunder a rappelé pourquoi il était comparé à Dwyane Wade à son arrivée en NBA.

C’est un arrière complet, clutch et il a prouvé qu’il était un vrai leader. À ses côtés, des joueurs se sont révélés, et dans une conférence Est très ouverte, la régularité des Pacers a fait le reste.

Aujourd’hui, le plus dur est de confirmer, d’autant qu’Indiana est souvent cité comme un dangereux outsider, au même titre que Milwaukee. L’effet de surprise ne fonctionnera plus, mais les dirigeants ont amélioré leur effectif par petites touches, et une place dans le Top 4 est parfaitement envisageable.

« L’an passé, les attentes étaient faibles et personne ne savait vraiment à quoi s’attendre » rappelle Nate McMillan. « Mais avec ce que nous avons réussi, certaines attentes sont désormais plus élevées et les équipes vont certainement nous attendre. »

Un banc costaud

Pour répondre à ces attentes plus élevées, les dirigeants ont choisi d’ajouter un joueur par ligne, en se concentrant sur les remplaçants. Al Jefferson, Glenn Robinson III et Trevor Booker ont peu ou pas joué en playoffs, et Nate McMillan n’avait vraiment que trois remplaçants pour répondre aux Cavaliers : Cory Joseph, Domantas Sabonis et Lance Stephenson.

Les deux premiers seront toujours là, et le troisième, parti aux Lakers, a été remplacé par Tyreke Evans. C’est la superbe prise des Pacers, et ça peut faire un bien fou au banc, mais aussi à Victor Oladipo qui va avoir un attaquant et un créateur sur qui se reposer. Est arrivé aussi un shooteur, avec Doug McDermott, auteur d’une saison correcte aux Mavericks et aux Knicks. Indiana avait clairement besoin d’un spécialiste du 3-points en sortie de banc car c’est Lance Stephenson qui endossait souvent ce rôle…

Enfin, sous les panneaux, très belle pioche aussi avec Kyle O’Quinn, le musculeux et précieux intérieur des Knicks. Il apportera son énergie habituelle, mais aussi du poids, des rebonds et de la défense. C’est l’un des intérieurs les plus efficaces sur des courtes séquences.

À ces trois joueurs d’expérience, il faut ajouter Aaron Holiday, petit frère de Jrue et Justin. C’est un meneur scoreur, et il pourrait piquer le poste de Cory Joesph s’il répond aux attentes.

« Nous sommes satisfaits de nos choix de Draft et des free agents que nous avons pu récupérer », explique Nate McMillan. « Nous pensons que nous avons comblé un manque dans notre effectif, en solidifiant notre banc. Tous ces gars étaient des recrues dont nous pensions avoir besoin pour progresser. Et Aaron (Holiday) sera un meneur très solide dans la ligue. »

Victor Oladipo a besoin d’un Lieutenant

Pour franchir un cap et lutter avec les Celtics, les Raptors et les Sixers, les Pacers ont besoin d’une deuxième star. Les Bucks sont dans la même configuration. Victor Oladipo doit confirmer et on ne sait pas s’il est capable d’enchaîner une deuxième saison à un tel niveau. Il va être davantage ciblé, et il lui faudra un Lieutenant sur qui se reposer.

Un joueur régulier qui peut prendre le relais en attaque, mais aussi l’équilibrer. Ce ne sera pas Tyreke Evans qui se comporte d’abord comme un joker, et les regards se tournent vers Myles Turner.

Pré-sélectionné avec Team USA, l’ancien intérieur de Texas possède un gros potentiel mais il manque de dureté et ne semble pas intéressé par la baston sous les panneaux. La saison passée, on l’a vu beaucoup s’écarter en attaque, et sa lecture défensive pose toujours question. Cet été, il a fait beaucoup de yoga, laissé tomber la junk food, et il promet du changement.

« Je veux être le meilleur défenseur possible. Je sais que je peux scorer et que je peux laisser le jeu venir à moi offensivement. Mais je veux être meilleur sur le pick-and-roll, être capable de switcher, faire des ravages vers le cercle, et être ce point de fixation près de la ligne ».

Victor Oladipo et Nate McMillan ne demandent que ça !

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