Cleveland-Miami : Dan Gilbert veut faire payer le Heat pour lui avoir volé LeBron

Dan Gilbert est un milliardaire sanguin et impulsif. David Stern l’a déjà sanctionné de 100 000 dollars pour ces traits de caractère au lendemain de sa lettre pamphlet contre LeBron James dans la foulée de “The Decision”.

Mais le propriétaire des Cavs est aussi un businessman rancunier. Il a beau essayer de calmer le jeu dans la presse avant le retour du “traître” dans son ancien royaume, le départ de l’Elu il ne l’a clairement pas digéré ! La pilule ne passe pas et Gilbert n’est pas décidé le moins du monde à mettre la poussière sous le tapis pour reprendre une métaphore chère à un autre rancunier célèbre, Français celui-là et locataire du Palais de l’Elysée.

Selon des sources internes à la ligue, le patron de la franchise a engagé un renommé cabinet d’avocats pour mettre sur pied un dossier en béton armé contre Miami, coupable selon lui d’avoir enfreint les règles NBA dans le recrutement de LBJ.

Les factures de téléphone parleront…

Les deux sources fiables reprises par nos confrères de Yahoo! Sports sont catégoriques : Gilbert ne va pas regarder à la dépense pour amener sur le bureau de David Stern une accusation minitieuse et fondée sur des preuves tangibles et concrètes. Sans une demande officielle d’une franchise, la ligue ne peut ouvrir une enquête pour un cas de falsification. Gilbert le sait et il compte bien mâcher le travail de la NBA au préalable. Le cabinet contacté pour la chasse au Heat regorge de spécialistes de l’investigation. La proprio des Cavaliers pourrait même demander à Stern d’user de son influence pour avoir accès à des factures de téléphone et susciter les témoignages de personnages clefs dans l’entourage de Pat Riley.

Des rencontres interdites par le règlement

Le cabinet d’avocats aurait déjà ciblé une rencontre James-Riley en novembre 2009 et une réunion entre le cercle très rapproché du King autoproclamé et Dwyane Wade en juin 2010. Or les lois NBA sont claire en la matière : avant l’ouverture du marché des free agents le 1er juillet, aucun représentant du Heat, y compris Wade, n’était autorisé à discuter des conditions d’une signature.

Les Three Amigos et Riley ne cessent de clamer que le coup n’était pas fomenté en amont depuis des mois. Gilbert entend prouver le contraire, sûr de son fait. Et déterminé.