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Giannis Antetokounmpo : « Je suis un peu content de ne plus jouer LeBron quatre fois par an »

Rapide et efficace comme sa nouvelle égérie, voilà comment résumer la soirée NBA2K19 tenue lundi soir au Hilton d’Athènes en compagnie de Giannis Antetokounmpo, à quelques petits kilomètres de Zografou, le quartier où il a grandi. La star hellène aura l’honneur de figurer sur la couverture du jeu. Un joueur européen pour la pochette standard, une première dans l’histoire du titre, accessoirement considéré comme la meilleure simulation sportive.

Pour accompagner cet événement, on espérait en savoir plus sur le jeu en lui-même. Un nouveau mode de jeu, le retour des plus grands clubs européens, la possibilité de finir un alley-oop par dessus la tête d’un adversaire, un mode All-Star plus poussé, l’arrivée d’un mode basket féminin… Bref quelque chose d’autre à se mettre sous la dent en attendant le 11 septembre 2018. Il n’en a rien été.

À la place, on a eu droit à la diffusion d’un clip poignant de 30 secondes dans laquelle sa maman, Veronica, raconte l’ascension de son fiston, à l’époque où le nom d’Antetokounmpo n’était pas encore connu dans le monde entier. Avec pour slogan « They will know your name » (ils connaîtront ton nom) en guise de conclusion.

Puis, le n°34 des Bucks a ensuite fait son entrée sous les applaudissements de l’assemblée pour répondre à quelques questions de plusieurs journalistes triés sur le volet. À ses côtés, le désormais célèbre Ronnie 2K.

Giannis, quelle a été ta première réaction quand tu as su que 2K te voulait pour la couverture de son édition 2019 ?

J’étais très heureux. Au début, je n’y croyais pas, mais j’en ai discuté avec mon agent et il m’a confirmé que j’allais bien être sur le couverture. Je l’ai dit à mes amis, à ma famille… J’étais très heureux et je n’en pouvais plus d’attendre que l’info sorte et que toute le monde sache au sujet de la prochaine pochette de 2K.

Qu’est ce que ça fait d’être le premier joueur « international » sur la couverture d’un jeu NBA2K ?

C’est un grand honneur. Je suis simplement heureux de faire en sorte de montrer le chemin pour tous les joueurs internationaux, qu’ils soient d’Europe, d’Afrique, d’Asie, de n’importe quel endroit du monde. Leur montrer qu’on peut le faire. Ça n’avait jamais été le cas avant. Je suis le premier à l’avoir fait. J’espère que les gamins pourront emprunter ce chemin, suivre mon exemple et y arriveront aussi.

Parlez-nous de ces mots qui figurent sur la pochette ?

C’était un super sentiment de pouvoir le faire. Tout d’abord il y a ma famille qui est représentée. J’ai mis les noms de mes frères car ils font partie de l’histoire. Je voulais que ma famille soit là à mes côtés. On peut voir le nom de mon père, le drapeau de mon pays, la Grèce. Tous ces mots parlent de beaucoup de choses en rapport avec ma famille et de là où je viens. Je trouve ça assez unique.

C’est la meilleur cover 2K de l’histoire ?

Carrément !

Nous avons parlé de vos frères. Trois d’entre vous ont déjà été draftés, j’imagine qu’Alex n’est pas très loin. C’était comment vos deux contre deux à l’époque ?

C’était fun et en même temps, il y avait un vrai esprit de compétition. Je suis heureux de les voir grandir comme ça, et comme je l’ai dit avant, de leur ouvrir le chemin puisque j’ai été le premier drafté avant que Thanasis le soit, puis Kostas et en espérant qu’Alex suive notre exemple et entende son nom à la Draft, Ce que je retiens, c’est beaucoup de compétition et de discussions enflammées, parce qu’on voulait tous gagner.

Vous avez mentionné la présence de la Grèce sur la pochette. Que représente votre pays dans votre ascension ?

Ça signifie beaucoup de choses. Tous mes souvenirs d’enfance sont ici. Mes parents sont du Nigeria, mais j’ai grandi ici, je suis allé à l’école ici et c’est aussi là que beaucoup de gens m’ont aidé dans ma jeunesse. Il devrait y avoir des milliers de noms sur cette couverture qui ont participé au processus et qui ont fait de moi la personne que je suis aujourd’hui, qui m’ont aidé. C’est unique. Les Grecs nous ont ouvert les bras et nous ont acceptés comme si on était l’un des leurs. Et c’est la moindre des choses que de leur rendre la pareille. Partout où je suis, partout où je vais, je fais tout pour mettre le drapeau grec, leurs noms, je parle d’eux et je raconte à quel point ils m’ont aidé quand j’étais jeune, et pas seulement moi et ma famille.

« Pour être honnête, je pense que ma note devrait être autour des 94-95 »

C’est la voix de votre mère dans le clip « They will know your name ». Quelle est sa part dans votre succès ?

Les aider à faire connaître mon nom déjà. Les gens n’arrivaient pas à prononcer mon nom, ni à l’épeler, donc on peut commencer là. Elle m’a aidé à avoir cette mentalité de m’améliorer chaque jour. En faisant ça, beaucoup de gens allaient retenir mon nom. D’évoluer comme ça, en m’améliorant sur le parquet, et le reste allait venir.

Question délicate, quelle note penseriez-vous mériter ?

Bien sûr, ma note devrait être 99

Ronnie 2K : – Quelle surprise !

Non, en fait je devrais être à 101, du jamais vu avant ! Non, pour être honnête, je pense que ma note devrait être autour des 94-95, car comme ça je peux toujours progresser. Je pense que ce serait la note parfaite pour moi (…). Bien sûr que c’est important pour nous les joueurs. En fait, 2K est une sorte de révélateur, quelque chose qui te montre à quel point tu as progressé durant l’année écoulée. On veut tous que notre note soit meilleure chaque année. L’an dernier, j’étais à 94. Quand j’ai commencé, j’étais à 60. Donc de passer de 60 à 94… Qui sait jusqu’où ça va monter ? Mais ça fait quand même une grosse différence.

Ronnie 2K : – On va en reparler après…

(Place aux questions des journalistes) Au sujet de Kostas, drafté par les Mavericks. Quels sont ses chances d’évoluer en NBA sur le long terme ?

Je crois qu’il a de bonnes chances de jouer en NBA. Il a une dimension physique, mais le plus important chez Kostas, c’est qu’il a un gros mental. Il s’est blessé l’année dernière avant le début de sa dernière année à l’université, mais il n’a jamais lâché et il a tout fait pour continuer à progresser. C’est avec cet état d’esprit qu’il va entrer dans la ligue, et grâce à ça, je crois qu’il aura sa chance.

Pensez-vous que le fait de venir d’une culture différente a participé à façonner le joueur que vous êtes aujourd’hui ? Est-ce un avantage ?

Je crois oui. Je suis plus humble, je fais davantage profil-bas que les autres joueurs sur qui on porte beaucoup d’attention. Je le fais simplement pour l’amour du jeu. Je ne le retire pas aux autres joueurs de la ligue, qui eux aussi ont cet amour pour le basket. Mais pour moi, c’est tout ce qui compte, tout pour le jeu. Je ne suis pas là, à essayer d’attirer l’attention. Je joue pour ma famille, pour mon pays, mes amis, ceux qui m’ont aidé à grandir.

C’est une super nouvelle pour le basket européen de vous voir sur la couverture de NBA2K. Comment voyez-vous l’évolution du basket en Europe dans les années à venir ?

Le futur du basket en Europe est très excitant. Il y a énormément de talent. On l’a encore vu cette année avec le MVP de l’Euroleague, du final four, de la ligue espagnole, champion d’Europe Luka Doncic, un des plus grands talents qui va arriver d’Europe. Beaucoup d’autres vont suivre. On a suivi pas mal de gars qui ont ouvert la voie pour nous, comme Dirk Nowitzki… Ils sont nombreux, je ne vais pas tous les citer. Le futur est très excitant et pas seulement chez les jeunes européens, mais aussi en Afrique, en Asie… Ils vont croire davantage en eux-mêmes et ils peuvent voir que c’est possible. Ils vont travailler dur pour atteindre leurs objectifs et vivre leur rêve.

Vous voyez-vous investir dans le basket et le championnat grec ? Pensez-vous que c’est le rôle des joueurs NBA évoluant en Europe ?

Si je vais investir dans la ligue grecque ? Hum…. oui, je vais probablement le faire dans le futur, mais ce sera sans doute après ma carrière. Quand j’aurais plus de temps pour prendre du recul, me concentrer, faire attention à tous ces petites choses. Aujourd’hui, je suis tellement en train de continuer à apprendre sur le jeu que je n’ai pas vraiment de temps pour me concentrer là-dessus. Mais après le basket, quand je serai plus vieux et plus mature, je ferai certainement quelques trucs.

(Ronnie 2K pour conclure) Un mot sur ce qu’il s’est passé avec l’arrivée aux Lakers de LeBron James, votre « partenaire 2K » de couverture ?

Je vais vous faire une réponse à la Steven A Smith : « I was shocked ! ». J’étais choqué, mais je pense qu’il a bien réfléchi à ce transfert, que ce serait le meilleur choix pour lui, sa famille, son futur et il l’a fait. Je lui souhaite le meilleur, et je dois avouer que je suis un peu content de devoir ne le jouer que deux fois et plus quatre.

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