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NCAA : la preview complète du Final Four

Au terme d’une « March Madness » qui a encore fait le plein de surprises, avec notamment l’élimination historique de Virginia au premier tour, Kansas, Villanova, Michigan et Loyola Chicago se retrouvent à San Antonio pour le Final Four de la compétition. Et si les quatre équipes n’étaient pas forcément toutes attendues à ce stade de la compétition, elles ont toutes leurs chances de remporter le trophée. Programme et revue de forces en présence.

LE PROGRAMME

00h09 : Loyola Chicago (11) – Michigan (3) (en direct sur SFR Sport 2)
02h49 : Kansas (1) – Villanova (1) (en direct sur SFR Sport 2)

LOYOLA CHICAGO : la force du collectif

C’est évidemment la surprise de ce Final Four, même si les Ramblers n’ont perdu que deux matchs en 2018. Dans la partie de tableau de Virginia, Cincinatti, Tennessee, Arizona ou Kentucky, peu d’observateurs les voyaient atteindre le Final Four.

Tête de série n°11 dans la région South, la troupe de Porter Moser n’est d’ailleurs que la quatrième « seed » de ce niveau qui parvient à ce stade de la compétition. Les trois précédents (LSU en 1986, George Mason en 2006 et VCU en 2011) ont d’ailleurs tous perdu en demi-finale. C’est dire que Loyola Chicago peut marquer l’histoire en écartant Michigan ce soir.

Pour cela, l’équipe peut s’appuyer sur un collectif en or, avec quatre joueurs extérieurs autour du pivot, Cameron Krutwig. Ça switche beaucoup en défense, de quoi perturber pas mal d’adversaires, et ça communique bien. En attaque, tous les joueurs peuvent dribbler, shooter et passer. C’est donc collectivement que Loyola Chicago a sorti successivement Miami, Tennessee, Nevada et enfin Kansas State. Appliqués, Clayton Custer et ses camarades font peu d’erreurs et se replient très vite.

Reste qu’à ce niveau de compétition, ils vont désormais faire face à des adversaires d’un niveau encore plus élevé, notamment sur le plan physique. Face à Michigan, Cameron Krutwig pourrait souffrir face à Moritz Wagner et, globalement, il faudra voir comment les Ramblers résistent à des joueurs de plus en plus puissants, eux qui possèdent un effectif limité sur ce plan.

MICHIGAN : parole à la défense

Dans la région West, Michigan était déjà plus attendu. Pour atteindre le Final Four, John Beilein s’appuie de son côté sur la meilleure défense de la March Madness. Avec Zavier Simpson, Muhammad-Ali Abdur-Rahkman et Charles Matthews, les Wolverines peuvent mettre une pression d’enfer sur le porteur du ballon, et ainsi faire dérailler n’importe quelle attaque.

Pour différentes coachs interrogés par ESPN, leur faiblesse défensive se situe donc à l’intérieur, avec des grands qui ont eux tendance à lâcher le combat pour ne pas commettre de fautes et ainsi ne pas devoir sortir du terrain. Pour l’instant, ils ont pourtant plutôt bien tenu et Moritz Wagner peut faire de gros dégâts avec sa panoplie offensive.

En attaque, Michigan s’appuie sur de gros shooteurs mais manque de joueurs capables de faire la différence balle en main. Malgré tout, leur spacing leur ouvre des espaces et lorsqu’ils peuvent trouver du rythme grâce à leur défense, ils sont alors en position de plier n’importe quelle équipe. Face à ces Wolverines, il faut donc être très appliqué et les obliger à attaquer perpétuellement sur jeu placé pour les mettre en difficulté. Plus facile à dire qu’à faire face à une telle défense…

KANSAS : le talent se réveille

Tête de série n°1 dans la partie Midwest du tableau de la March Madness, Kansas a alterné le bon et le moins bon en saison régulière, et son statut de favori ne masquait pas toutes les questions autour de cette équipe.

Mais derrière le All-American Devonte’ Graham, les Jayhawks ont tenu leur rang, surtout qu’ils ont pu compter sur la montée en puissance de Malik Newman. Encore auteur de 32 points face à Duke, l’arrière a fait passer un cap au backcourt de la troupe de Bill Self, et donc à l’équipe. De quoi former un quatuor de haute volée avec le shooteur Sviatoslav Mykhailiuk et le slasheur Lagerald Vick. Sans compter qu’Udoka Azubuike prend de la place dans la peinture.

Pour faire tomber Kansas, il faut donc en priorité contrôler Devonte’ Graham, plus que jamais leader de son groupe, et limiter dans la foulée l’impact des shooteurs extérieurs des Jayhawks. L’équipe s’appuie en effet beaucoup sur son adresse à 3-points, parfois au détriment d’un Udoka Azubuike qui pourrait être davantage utilisé avec son gros physique.

VILLANOVA : une armée de shooteurs disciplinés

Comme Kansas avec Devonte’ Graham, Villanova s’appuie sur un joueur désormais totalement en maîtrise de son rôle. Elu meilleur joueur de l’année en NCAA, Jalen Brunson dirige l’attaque des Wildcats et le plan de jeu de son équipe, avec 19.2 points et 4.6 passes de moyenne. Pour seulement 1.8 perte de balle par match.

Mais derrière, il y a une sacrée armée de shooteurs, Mikal Bridges, Donte DiVincenzo, Omari Spellman et Phil Booth pouvant tous artiller de loin. De quoi faire exploser les équipes adverses avec des runs souvent dévastateurs, à la Golden State.

Pour les battre, il faut donc avant tout limiter leur adresse extérieure en mettant la pression sur les shooteurs. Cette année, leurs quatre défaites sont en effet intervenues dans des matchs où ils ont été maladroits à 3-points (12/35 contre Butler, 8/33 contre St. John’s, 3/20 face à Providence et 12/39 contre Creighton). Un tâche compliquée car les Wildcats épuisent leurs adversaires en étant disciplinés pendant 40 minutes. La troupe de Jay Wright n’est en effet pas un groupe de shooteurs fous.

Disciplinés et talentueux, les joueurs de Villanova ont toutes les armes pour remettre le couvert, après leur victoire en 2016.

L’AVIS DE JOHAN RAT, SPÉCIALISTE NCAA SUR SFR SPORT

LOYOLA CHICAGO – MICHIGAN

Loyola, c’est l’équipe Cendrillon du tournoi, qui n’a absolument plus rien à perdre à l’heure actuelle et qui a gagné trois matchs avec moins de quatre points d’écart. Ils ont aucune pression ce soir et c’est déjà un avantage pour cette équipe. On sait que Michigan, ces dernières années, a eu du mal pour passer les dernières marches et la pression sera plus sur leurs épaules. Par rapport à la pression, avantage pour Loyola, donc.

Ils proposent un basket hyper séduisant en attaque, avec six joueurs capables de scorer, à 10 ou 12 points de moyenne, et ils sont aussi très solides en défense, avec 62 points encaissés en moyenne sur le tournoi. Il va falloir que Michigan soit hyper concentré défensivement, comme ils l’ont montré tout au long du tournoi, en laissant leurs adversaires à 59 points en moyenne. C’est la meilleure défense parmi les équipes qui restent. Sur l’ensemble du tournoi, ils n’ont pas laissé leurs adversaires marquer plus de 7 paniers à 3-points en moyenne, ce qui est une stat énorme, sachant que les trois autres équipes sont très adroites de loin. Si Michigan arrive à défendre fort, en tenant Loyola sur demi-terrain et en prenant bien soin du ballon en attaque, ils auront l’avantage, surtout qu’ils sont exceptionnels défensivement à 3-points, puisqu’ils ont tenu leurs adversaires en moyenne à 26% sur le tournoi.

Il va falloir que le petit Zavier Simpson, qui a été excellent sur le tournoi avec près de 10 points, 4 rebonds et 4 passes en moyenne, tienne le duel face à Clayton Custer, le meneur de Loyola, qui est très solide et qui met la table pour ses coéquipiers en attaque et qui a été très adroit à 3-points depuis le début du tournoi. Avantage pour Michigan sur le duel entre Moritz Wagner et Cameron Krutwig, l’intérieur de Loyola, qui est certes très vaillant mais qui va avoir du mal, à mon avis, à tenir Wagner, qui est capable d’écarter le jeu en attaque. Si ce dernier répond présent ce soir, alors qu’il a été un peu inconstant sur les deux derniers matchs, ça devrait passer pour Michigan.

À mon avis, ça va être une rencontre sur du « slow pace », avec un jeu très lent. Ça va jouer sur demi-terrain, une vraie guerre des tranchées pour un match hyper défensif qui sera pas forcément très esthétique mais tactiquement et stratégiquement, ça va être intéressant de voir comment chaque équipe répond au niveau des duels et dans le jeu collectif.

KANSAS – VILLANOVA

On s’est tous plantés au niveau des « brackets » mais j’ai encore mon gagnant qui est en place puisque j’avais annoncé Villanova gagnant du tournoi avant le début de la « March Madness ». Pour moi, Villanova, c’est peut-être la meilleure équipe qu’on ait eue en NCAA depuis près de vingt ans.

Je pense qu’ils ont encore plus de profondeur et de talent que l’équipe qui a remporté le titre en 2016 parce qu’ils ont vraiment un « Big 8 », donc huit joueurs capables de tout faire sur un terrain, tant en défense qu’en attaque. On sait que Villanova prend 48% de ses tirs à 3-points mais ils sont tellement doués en attaque et diversifiés qu’ils arrivent à trouver des solutions à chaque fois et quoiqu’il arrive. Ils sont chirurgicaux et si ça ne rentre pas de loin, ils ont des joueurs comme Brunson, Mikal Bridges, Boothe ou DiVincenzo qui sont capables d’aller poster les joueurs adverses. Tous les joueurs sont capables de poster, d’artiller de loin et de slasher donc pour les défenses adverses, c’est un vrai casse-tête chinois. Quand ils sont bien en place, ils sont juste injouables, d’autant qu’ils prennent bien soin du ballon et qu’ils laissent peu de chances de jeu rapide.

Kansas surmaximise son effectif. Ils ont dépassé mes attentes parce que je les voyais sortir un ou deux tours plus tôt mais le problème de Kansas, c’est qu’ils manquent de rotations sur les extérieurs. Ils ont que le petit (Marcus) Garrett, qui est certes correct mais qui n’est pas un foudre de guerre non plus. Et puis Azubuike, on sait qu’il a aussi des problèmes de fautes et qu’il n’est pas hyper mobile. Face à (Omari) Spellman et (Eric) Paschall, bon courage… Parce que Villanova va tenter de faire sortir Azubuike un maximum de la raquette, comme il l’avait fait il y a deux ans avec North Carolina et leurs « big men », notamment Kennedy Meeks. Si très tôt, Villanova arrive à fatiguer Azubuike et à provoquer des fautes, derrière, ça va être très compliqué pour Kansas de tenir sur la durée.

Il va falloir que sur jeu placé, des joueurs comme Devonte’ Graham arrivent davantage à tirer leur épingle du jeu que sur le tournoi. Il est à près de 30% à 3-points et il n’est pas en grande forme, même s’il est le meilleur passeur du tournoi et qu’il reste un joueur exceptionnel. Mais il va avoir Brunson sur le dos, qui va le harceler tout le long de la rencontre, puis également Booth. Pour passer, Kansas va avoir besoin d’un grand Devonte’ Graham et que Malik Newman continue d’être extraordinaire, lui qui est MOP pour l’instant sur le tournoi.

Kansas a les capacités pour le faire mais sur la durée du match, et avec toutes les options que possèdent Villanova, en attaque ou en défense, Kansas aura du mal à tenir.


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