Les Pelicans renversent les Lakers et grimpent à la 4e place !

Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas au Smoothie King Center. Vingt-quatre heures après un Pelicans – Pacers cadenassé, New Orleans est allé chercher sa victoire dans un match tout feu, tout flamme, 128-125 contre les Lakers. Porté, une nouvelle fois par Anthony Davis (33 points, 9 rebonds), les joueurs de Louisiane ont fait la différence dans le money time, Los Angeles se montrant incapable de marquer le moindre point pendant les trois dernières minutes de la rencontre. Cette victoire, la troisième à domicile en trois jours, offre aux hommes d’Alvin Gentry la quatrième place de la conférence Ouest avec le même bilan qu’Oklahoma City.

L’orgie offensive

Difficile de faire plus grande transition pour NOLA que de passer du jeu demi-terrain des Pacers à celui tout en rythme des Californiens. Kentavious Caldwell-Pope donne le ton avec trois tirs rapides de loin pour débuter la rencontre. La stratégie est toute autre pour les locaux, attaquer le cercle, inlassablement. Et la méthode fonctionne. Les deux équipes laissent la défense de côté pour offrir un sacré feu d’artifice au public. Et quand Randle monte enfin pour un gros contre sur Emeka Okafor, c’est pour mieux faire le spectacle pour un coast-to-coast surpuissant. A chacun sa façon de faire : 32 points dans la raquette pour New Orleans, 7/10 à trois points pour Los Angeles (5/5 pour KCP) pour un même résultat, des points toujours plus de points, 40-44 après 12 minutes. Sur des bases donc de 160-176 score final…

Avec leurs deux premiers primés de la soirée, les locaux signent un 10-0, première vraie série du match pour prendre 5 points d’avance (52-47). Mais comme depuis le All-Star Weekend, les Lakers sont accrocheurs. Même l’énorme contre d’Anthony Davis sur Lonzo Ball ne dissuade pas Isaiah Thomas d’aller égaliser au lay-up. Les deux équipes se rendent coup pour coup et parviennent à varier leurs armes offensives (quatre joueurs à 10 points ou plus de chaque côté à la mi-temps). Tantôt Kyle Kuzma entre en scène. Puis, Davis lui répond. Ce jeu de ping-pong se termine avec 19 changements de leader et 15 égalités à la pause ! Les Lakers mènent de deux points (71-73).

Les Lakers avaient pourtant fait le plus dur

Le repos ne change pas grand-chose à la donne, les deux équipes restent au coude-à-coude en s’appuyant sur leur frénésie offensive. Brook Lopez rejoint le cercle des serial scoreurs avec les sept premiers points des siens. Côté Pelicans, le duo majeur Davis – Holiday prend les choses en main et ne laisse plus que des miettes. Le talent des deux joueurs permet à New Orleans de prendre un temps six points d’avance, écart maximal en faveur des locaux (86-80).

Mais les shooteurs des Lakers n’ont pas baissé en température, loin de là. Caldwell-Pope continue sa plus d’ogives derrière l’arc et Kuzma lui emboite le pas. Les visiteurs ne ratent plus rien et signent un 21-7 en un peu plus de trois minutes qui change le cours du match. Davis sort et laisse les siens sans véritable relais offensif, KCP allume encore une fois de loin et voilà les Lakers un peu plus fermement aux commandes, 97-108 à la fin du troisième quart.

Ball n’a pas su conclure

C’est alors qu’on les croit dans leur temps fort que les Lakers s’écroulent pourtant. Rajon Rondo confirme son très bon match en allant chercher ses points près du cercle. Luke Walton est à court de solutions. Le technicien des Lakers enchaîne les temps-morts mais rien n’y fait, les Pelicans reviennent inexorablement. Surtout, les Pelicans parviennent à hausser quelque peu le ton en défense, ce dont les Lakers se montrent incapables.

Les Angelinos ont au moins le mérite de mettre les paniers, qui comptent, ceux qui leur assurent deux possessions d’avance. Mais à force d’être sur la corde, celle-ci finit par rompre. Rondo la joue héros comme à la belle époque des Celtics et permet aux Pels de passer devant à deux minutes de la fin. Lonzo Ball, précieux dans le jeu jusqu’alors (13 rebonds, 9 passes) force de loin sans la moindre réussite- 1/12 ce jeudi… – et sacrifie les dernières chances des siens. De deux lancers et d’une interception dans les cinq dernières secondes, Anthony Davis conclut l’affaire, 128-125 et un 3/3 à la maison en trois jours, une performance qui n’avait plus été réalisée depuis les Sonics en 1979.