Les Nets n’ont plus remporté une partie loin de leurs bases depuis le 21 janvier dernier, à Detroit. Autant dire que le road-trip actuel en Californie est compliqué et jalonné de défaites. D’abord à Sacramento, puis contre les Clippers et les Warriors.
Néanmoins – et c’est le leitmotiv de Brooklyn cette saison – ces trois revers ne sont pas déshonorants. Après tout, les Nets ont perdu après prolongation contre les Kings, uniquement de trois points contre Los Angeles, puis de seulement 13 unités contre les champions en titre.
Cette capacité à batailler sur chaque rencontre malgré des résultats médiocres impressionne les deux derniers coaches qui ont affronté la troupe de Kenny Atkinson.
« Ils ne gagnent pas beaucoup de matches, mais ils ont battu beaucoup de bonnes équipes cette saison », rappelle Doc Rivers. « Ils sont bien coachés. Extrêmement bien coachés. »
À quoi reconnaît-on une équipe mal classée mais bien dirigée ?
« La plupart des équipes qui possèdent un bilan similaire ne marquent pas », affirmait le coach des Clippers après la rencontre gagnée par sa formation. « Brooklyn est un très bonne équipe offensive. Si on les laisse faire, comme on l’a fait, alors on ne peut plus les arrêter. On n’a pas réussi d’ailleurs, ils ont mis shoot après shoot et joué très dur. »
Steve Kerr ne peut que confirmer.
« Ils construisent quelque chose à partir de rien. Chaque fois qu’on les joue, c’est pareil. Le premier match à Brooklyn, on était devant de 28 points et ils sont revenus à -4. Ils n’abandonnent jamais. »
En ancien GM qu’il est, le coach des Warriors souligne également le travail de l’ombre des dirigeants.
« Je suis tellement impressionné par ce qu’ils ont accompli quand on pense à ce dont Kenny Atkinson et Sean Marks ont hérité. Il faut donner du crédit à cette franchise pour avoir réussi à se mettre dans cette position sans tours de draft. »