Test de chaussures : la TP V de Tony Parker

Cela fait déjà cinq ans que Peak conçoit la chaussure signature de Tony Parker. La bonne nouvelle, c’est que la ligne continue d’évoluer dans le bon sens.

Au programme pour la TP V : un renfort très visible pour améliorer la stabilité et une tige en mesh encore plus agréable.

CONFORT GÉNÉRAL

Dès les premières minutes, la TP V est très confortable. Elle a juste une particularité : elle taille un peu grand. Pour notre test, il a fallu deux paires de chaussettes pour bien caler notre pied.

Pour le reste, rien à signaler. La tige en mesh se pose très bien sur votre pied, l’amorti est souple, le talon et la languette sont suffisamment rembourrés. On oublie presque immédiatement cette chaussure.

Note : 8,5/10

AMORTI

Pas vraiment de changement par rapport à la TP4. La mousse Gradient Dual est toujours là, épaisse à l’arrière, plus fine à l’avant, avec la même efficacité. Les chocs sont bien couverts et on est confortablement amorti sur tous les mouvements. Il n’y a pas vraiment de retour d’énergie, mais le confort est bien au rendez-vous, tout comme le court feel. Au final, c’est toujours excellent pour les arrières et les ailiers.

Note : 8/10

TRACTION

Plutôt bonne au fil des heures, la semelle nous a parfois offert quelques petites glissades. Les conditions n’étaient pas vraiment optimales, ce qui a rendu le jugement un peu difficile. Dans l’ensemble, le travail est fait. Rien d’exceptionnel, mais rien d’alarmant.

Note : 7/10

MAINTIEN ET STABILITÉ

L’aileron qui pointe le bout de son nez sur le côté est baptisé « P-Boom. » C’est amusant et c’est surtout efficace. Au talon, ça ne bouge pas. À l’avant, le mesh est renforcé sur l’intérieur des orteils. Là encore, le pied est bien contenu. Les sangles reliées aux lacets font aussi leur travail pour tenir votre pied. Même si la semelle n’est pas vraiment élargie sur le côté, l’assise de cette TP V est excellente. Sur tous les déplacements, sauts et changement de direction, nous n’avons jamais ressenti d’instabilité. Ce n’est pas bétonné, mais ce n’est pas le sujet. Cette chaussure offre un maintien qui ne sacrifie pas le dynamisme.

Note : 8,5/10

FINITION ET DURÉE DE VIE

Enlevez le logo Peak (et les préjugés qui vont avec pour certains) et vous voilà face à une chaussure tout à fait dans les standards de ce qui se fait actuellement sur le marché. La qualité de l’assemblage, rien que sur le plan visuel, continue de progresser. Il n’y a par exemple aucune trace de colle. L’ensemble donne l’impression de pouvoir tenir dans le temps.

Note 7,5/10

VERDICT

On ne peut plus ignorer ou mépriser Peak. En faisant descendre le prix de cette TP V à 110 euros, la marque frappe fort. Modèle le moins cher de nos tests de l’année, elle est pourtant complète et sans gros point faible.

Un ton en dessous de la Dame 4 sur l’accroche et le dynamisme, elle est par contre un peu plus stable. C’est donc une question de goût. Mais le rapport qualité-prix, lui, est bien au rendez-vous !

Note : 16,5/20

Poids de la chaussure (pointure 45) : environ 494 grammes

Prix : 110 euros chez Peak

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Barème de notation :

– moins de 10/20 : déconseillée
– entre 10 et 15 : des défauts qui pourront en stopper certains mais des qualités qui en charmeront d’autres
– au-dessus de 15 : paire approuvée et recommandée !

Le classement (provisoire) 2017-18 des tests Basket USA

– Adidas Crazy Explosive – 17,5/20
– Air Jordan XXXII – 17,5/20
– Nike Hyperdunk Flyknit – 17/20
– Adidas Dame 4 – 17/20
– Peak TP V – 16,5/20
– Nike Kyrie 4 – 16/20
– Jordan Super.Fly 6 – 16/20
– Nike Hyperdunk Team – 15/20
– Nike LeBron 15 – 14/20
– Under Armour Curry 4 – 13,5/20
– Nike Kobe AD Mid – 13/20