Sans Kristaps Porzingis, mais avec un Michael Beasley en feu (30 points, 5 rebonds, 4 passes, 2 interceptions), les Knicks s’imposent face à une équipe du Thunder trop brouillonne et sans fond de jeu (111-96). La fatigue a joué après le dur combat de la veille face aux Sixers. Pour son grand retour au Madison Square Garden, Carmelo Anthony a reçu un accueil mitigé de la part du public, mais ses anciens dirigeants lui avaient réservé un belle surprise.
Une présentation royale pour Melo !
Après une présentation spéciale en hommage au retour de Carmelo Anthony au Garden, mais aussi quelques huées du public dès ses premiers pas, ce sont les Knicks qui démarrent le mieux cette rencontre choc de la soirée, avec un Michael Beasley qui prend feu rapidement, marquant huit points en moins de trois minutes (10-9). Mais le Thunder allume longue distance, et le trio Anthony-Westbrook-George fait parler la poudre pour aider son équipe à prendre les devants (18-13).
Frank Ntilikina entre en jeu pour la première fois de la rencontre, et apporte un impact instantané sur la défense de son équipe, qui malgré tout n’arrive pas à passer à la vitesse supérieure en attaque (23-20). Malgré un dernier tir longue distance de Ron Baker, les visiteurs prennent ce premier quart (26-23).
Les premières secondes du second quart voient le rookie français faire une troisième faute, et retourner sur le banc. Et c’est Ron Baker qui prend le relais, aidant les siens à reprendre la main sur le match (28-26). La seconde unité des Knicks fait un excellent travail défensif et à six minutes de la pause, les locaux sont bien en place malgré une maladresse offensive passagère (33-30). Le trio de feu du Thunder reprend du poil de la bête, et met un coup de pression aux Bockers, qui se retrouvent à la traîne deux minutes plus tard (40-35). Enes Kanter donne du fil à retordre à ses anciens coéquipiers, et le jeu en isolation quasi extrême du Thunder aide les Knicks à rester dans leur match, puis à reprendre l’avantage au score à la fin des 24 premières minutes (50-44).
Michael Beasley, patron d’un soir
Aux retours des vestiaires, les visiteurs retrouvent de l’énergie et du sérieux des deux côtés du terrain, et reviennent à une possession après quelques minutes (52-50). Mais les Knicks ont de la ressource à domicile, et le duo Beasley-Thomas joue très intelligemment les coups en attaque, pour redonner un petit matelas aux leurs (68-63). Le collectif local, malgré l’absence de Porzingis, gère très bien le tempo et la circulation du ballon est fluide, porté par un Ron Baker décisif longue distance (78-71). Michael Beasley, ultra précieux dans ce match, continue de régaler en attaque et donne sept points d’avance aux siens à la fin du troisième quart (80-73).
Dès le début du dernier quart, les artilleurs locaux sont de sortie, et deux banderilles de Doug McDermott mettent le Garden en feu, au grand dam de Billy Donovan, qui demande un premier temps mort rapide (90-79). Les Knicks enchainent les solides séquences défensives et mettent une énergie énorme pour protéger leur cercle, portés par des seconds couteaux inspirés comme jamais.
À l’entrée du money time, les locaux maitrisent leur sujet et distance le Thunder (100-87). Les « Tres Amigos » du Thunder ne savent plus quoi faire et enchainent les mauvaises décisions en attaque, alors que Patrick Patterson met un peu d’ordre dans la maison pour garder les Knicks à portée de fusil (101-95). À l’origine d’un 10-1, Michael Beasley poursuit son clinic de basketball et les Knicks s’imposent 111-96. Avec 16 victoires pour 13 défaites, ils possèdent le même bilan que le 4e de leur conférence ! À l’Ouest, le Thunder repasse dans le négatif : 14 victoires pour 15 défaites.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.