La saison passée, les Wizards avaient souffert des absences de John Wall, s’inclinant à trois reprises sur les quatre matches joués sans le meneur All-Star.
Ainsi, les inquiétudes étaient grandes quand il a été annoncé que le meneur allait manquer deux semaines de compétition. Néanmoins, les Wizards enregistrent deux succès en quatre rencontres et comme John Wall avait déjà manqué deux parties en début de saison, la franchise de la capitale affiche un bilan de 50% de victoires sans son meilleur joueur.
« Être à trois victoires et trois défaites sans lui, c’est vraiment bien », explique Scott Brooks. « Surtout que quatre matchs étaient à l’extérieur. Cela nous offre de la confiance en abordant ce road trip de cinq matches. Cela ne va pas être facile. »
De plus, les victoires sans John Wall ont été arrachées contre Toronto, Minnesota et Detroit.
C’est déjà très bien et quand on sait que Bradley Beal a marqué respectivement huit et dix points contre les Wolves et les Pistons, c’est encore plus remarquable. Comment alors expliquer que les Wizards arrivent à prendre ses matches sans leur chef d’orchestre et avec des performances relativement faibles de son acolyte ?
Un cocktail entre défense et bons remplaçants
Par deux éléments. Le premier : la défense, évidemment. Contre les Pistons et les Wolves, ils ont encaissé 91 puis 89 points. Le second : les remplaçants. Sur ces quatre matches, Kelly Oubre Jr. gonfle ses chiffres avec 14.8 points par match, Tomas Satoransky est très bon avec 10 points, 5.5 passes et aucune balle perdue en 22 minutes de moyenne et Jodie Meeks pèse 11.3 unités à 50% de réussite. Même Ian Mahinmi a réalisé de bons passages en défense.
« Je pense que notre banc a été meilleur ces derniers matchs », remarque John Wall. « J’espère que le banc va continuer de jouer ainsi. C’est très différent quand je ne suis pas là. Très différent. Je sais que personne ne peut faire ce que je fais, mais ils peuvent être eux-mêmes et aider l’équipe à gagner. »
Désormais, les Wizards partent pour cinq matches à l’extérieur : Utah, Portland, Phoenix, les Clippers et Brooklyn. Si les deux semaines d’absence de John Wall sont confirmées, il pourrait seulement revenir pour affronter les Nets.
Il va donc falloir serrer les dents encore quelques jours.
« Toute victoire qu’on peut prendre sans lui est bonne pour l’équipe », annonce Markieff Morris. « Si on peut continuer d’en prendre quelques unes avant qu’il ne revienne, la transition sera facilitée. »
Ce que Scott Brooks résume à sa façon.
« Nous ne serons pas meilleurs sans John, mais nous pourrons être meilleurs à son retour. »