« Est-ce que c’est lui ? C’est lui ? Ouaw… il est grand !! » L’enthousiasme de la petite Jayla est lié à l’arrivée de DeMarcus Cousins dans une école de Sacramento. L’intérieur s’y est rendu en milieu de semaine à la rencontre de 200 enfants de la ville comme Jayla, dans le cadre d’un camp basket ouvert gratuitement aux jeunes. L’intérieur a beau avoir été transféré à 3 000 kilomètres de là, à la Nouvelle-Orléans, Cousins est toujours bien impliqué au sein de la communauté.
Les liens tissés durant ses six ans et demi passés en Californie sont loin d’être coupés.
« Ce n’est pas parce que je suis parti que les relations s’arrêtent, note le pivot. Je prends toujours soin de ces enfants, de ce qu’il y a de mieux pour eux et je compte tenir parole. »
Au moment de son transfert surprise en février dernier, il s’était dit « choqué ». Déjà, il concédait ne pas avoir eu l’impact voulu sur le terrain, mais en avoir « eu dans d’autres domaines. J’en suis plutôt satisfait et simplement parce que mon départ ne changera pas ça. J’aime toujours la ville et ses fans, et ça ne changera jamais. »
Investissement moral et financier
Son retour ponctuel à Sacramento n’a donc rien d’illogique. D’autant que pour le joueur natif de Mobile (Alabama), s’investir auprès de ses jeunes n’est qu’un juste retour par rapport à sa propre enfance.
« Ces gamins grandissent dans des conditions similaires aux miennes, aux gens de mon quartier. Donc il y a automatiquement une connexion. Je les comprends et ils comprennent d’où je viens et le message que j’essaie de leur délivrer. Ils vont le recevoir en grandissant en tant qu’athlètes et êtres humains, c’est de ça dont il est question. Je veux être vraiment sincère avec eux et je pense que c’est réciproque. »
Earl Allen, coach de Sac High boys basketball, ne doute pas une seconde de cette sincérité.
« Il est authentique, confirme-t-il en précisant que Cousins s’investit également financièrement en payant un nouveau d’affichage pour Sac High par exemple. Il se rend disponible autant pour les joueurs que pour les enfants. Les gamins l’interpellent sur les réseaux sociaux ou à l’école, il répond. Mais ce que j’aime le plus chez lui, c’est qu’il est là et pas son seulement son nom. Certains mettent leur nom sur certains projets et ils viennent 30 minutes. DeMarcus est tout le temps ici. »
Même s’il est focalisé sur l’objectif de qualifier les Pelicans pour les prochains playoffs et être le « meilleur DeMarcus possible », il en arrive à relativiser l’importance du basket dans sa vie.
« Le basket, c’est du court terme. Ces relations avec cette communauté, ces familles, c’est éternel. »
Son image liée à sa réputation de bad boy sur les terrains en prend un coup.