Jamais dans l’histoire de la NBA, un premier de conférence n’avait été giflé ainsi. Écrasés par les Cavaliers pour la seconde fois de suite, de 44 points cette fois-ci, les Celtics sont au sol, totalement sonnés. En deux rencontres à domicile, ils ont perdu sur un score cumulé de 247 – 190 : 57 points d’écart !
Les analyses de Brad Stevens semblent inutiles devant de tels chiffres…
« Il faut aller jouer dimanche. Que faire d’autre ? », a réagi le coach des Celtics pour ESPN. « C’est ce que j’ai dit en entrant dans les vestiaires après la rencontre : chaque match vaut un match. On a été meilleur que ce que le score ne montre pour le premier match, mais dans le second, on a été très, très mauvais. Si on combine avec leur niveau, ça donne des mauvais résultats. »
Jaylen Brown, un des rares à avoir été bon avec ses 19 points, résume parfaitement l’impression laissée après ce Game 2.
« Ils nous ont bottés les fesses. Point barre. On n’a pas commencé le match avec l’énergie nécessaire, comme pour le premier. Ce sont les champions, ils nous ont sweepés sur notre parquet. »
Néanmoins, vaillants comme depuis le début des playoffs, les Celtics espèrent un retournement de situation.
« C’est embarrassant », explique Avery Bradley. « Les Cavs n’ont pas seulement été durs, ils ont mis des shoots. Il faut leur donner du crédit. On va voir quel type d’équipe on est avec notre façon de répondre. Je suis impatient de jouer le Game 3. Je sais qu’on peut mieux faire. On doit réussir un bon match, peu importe le résultat. »
La première étape est clairement là : produire un bon match pendant 48 minutes et ne pas seulement résister 7 ou 8 minutes en premier quart-temps. En s’appuyant notamment sur l’expérience du premier tour, renversé face aux Bulls. Même si la blessure de Rajon Rondo avait aidé Boston et que les Cavaliers ne sont pas les Bulls.
« On doit rester ensemble, c’est une longue série », estime Gerald Green. « On a déjà connu cela, de perdre les deux premiers matches à la maison. Certes, ce n’était pas contre une telle équipe. Je pense que les joueurs y croient encore. On peut aller à Cleveland et faire que les matches 3 et 4 soient totalement différents des deux premiers. »