Sans surprise, DeMar DeRozan a besoin d’aide en attaque, et si possible d’aide extérieure. La star des Raptors est un formidable attaquant, mais la faiblesse du poste 3 à Toronto l’isole, et permet aux adversaires de le prendre à deux. Résultat : pour franchir un palier, il réclame un shooteur à ses côtés.
« Il faut plus de shooteurs. On voit Kyle Korver et ce qu’il apporte » a réagi DeMar DeRozan. « Quand on possède des shooteurs, on écarte le jeu, on donne de l’espace… Plus on a d’espace, plus l’équipe devient mortelle. »
Que l’attaque ne passe plus exclusivement par DeMar DeRozan
P.J. Tucker, qui évolue au poste d’ailier, mais qui n’est pas un shooteur, valide ce raisonnement, et il va plus loin : Toronto doit changer de système !
« Quand les adversaires le prennent à deux, il y a une raison à cela… Ils le prennent à deux pour le forcer à abandonner le ballon, et obliger les autres à créer. Ce n’est pas un secret, on a besoin de changer notre style de jeu car on a besoin de faire circuler le ballon pour avoir davantage de bons shoots et créer des attaques où tout ne passe pas par DeMar. »
Du côté des free agents, il y a quelques extérieurs qui pourraient soulager DeMar DeRozan en apportant cette touche à 3-points. Il s’agit, par exemple, de Tony Snell, Bojan Bogdanovic ou encore C.J. Miles et Robert Covington.
Du côté de Dwane Casey, très critiqué, il y a une autre solution : que DeMar DeRozan progresse, enfin, au-delà des 7m25 : « Ce n’est un secret pour personne, l’évolution de DeMar passe par le shoot à 3-points » a déclaré le coach de Toronto. Dans les faits, la star des Raptors n’inscrit que 0.4 panier à 3-points par match pour 26.6% aux tirs…
C’est simplement unique pour un joueur qui tourne à plus de 27 pts de moyenne, au poste d’arrière-shooteur.