Alors que Bucks et Hawks s’inclinent dans la même soirée, les Pacers remportent un match important sur leur parquet face aux Sixers (107-94) dans la course à la cinquième place à l’Est. Meilleur scoreur d’un match marqué par beaucoup de maladresse aux tirs, Paul George (21 points et 8 rebonds) a mené Indiana avec le soutien de six autres joueurs à 10 points ou plus, dont le gros boulot de Myles Turner (17 et 16). Il fallait bien ça pour répondre aux assauts des intérieurs d’en face, Richaun Holmes (11 et 12) et à nouveau la surprise Shawn Long (15 et 10). Dario Saric, lui, s’est troué au niveau du tir (9 points à 3/15).
« Ils ont montré pourquoi ils sont à égalité à la cinquième place de l’est. Défensivement, ils sont très bons, c’est là qu’on a le plus vu la différence. » Le commentaire est signé Brett Brown. Deux jours après la victoire fracassante des siens sur le parquet des Bulls, le coach des Sixers voulait sans doute continuer à jouer les trouble-fêtes à l’est. Le début de match va plutôt dans ce sens. Car les deux équipes, qui shootent autour de 30% d’adresse pour démarrer, sont très proches. George score de loin ou près mais Holmes, après avoir pris un coup sur le nez, s’en va dunker devant Turner. Puis envoie un tir primé en tête de raquette (17-18).
Explosion des 76ers après la pause
Indiana termine fort ce premier quart avec un lay-up compliqué de « PG » qui bat le buzzer (27-18). Le Q2 ressemble étrangement à celui de Chicago pour les 76ers. Avec un Sergio Rodriguez (16 points) à la baguette, Long se régale à nouveau dans la raquette adverse, enchaînant dunks (sur Turner !) et finitions près du cercle, ainsi qu’un tir à cinq mètres (50-43). Le bon vieux Al Jefferson (14 points et 7 rebonds… en 11 minutes !) lui donne aussi quelques leçons de mouvements au poste bas.
Philadelphie va littéralement exploser après la pause. Les Sixers ne parviennent pas à stopper les arrières de petite taille des Pacers. Monta Ellis et Jeff Teague en profitent tandis que T.J. McConnell fait une passe qui termine… sur le dos de Saric. L’adresse de Rodriguez va permettre aux 76ers de faire illusion mais George rentre son seul tir primé (1/7) au moment où ça fait bien mal (81-63). L’écart grimpe jusqu’à près de 30 points dans une ultime période sans grand intérêt.
Indiana poursuit ainsi ses montagnes russes au niveau des résultats. Depuis la belle série de 7 victoires fin janvier, la franchise n’a pas aligné deux victoires de suite. Nouvelle occasion de le faire ce mardi avec la réception des Wolves.