Même privés de LaMarcus Aldridge, Tony Parker et de Kawhi Leonard, les Spurs ont quand même remporté « un match déséquilibre que nous étions censés gagner », résume Gregg Popovich. Sans ses cinq meilleurs scoreurs, Golden State n’a eu que Ian Clark (36 pts) , Matt Barnes (14 pts, 9 rbds, 5 passes) et Zaza Pachulia (11 pts, 12 rbds) à opposer au collectif texan (9 joueurs à 6 pts et plus). Le choc a accouché d’une fessée sans saveur (107-85).
Depuis décembre 2010, Golden State n’avait plus disputé un match sans Draymond Green, Stephen Curry et Klay Thompson. Les Warriors s’étaient alors imposés face aux Kings en prolongation. Cette fois, Andre Iguodala et Kevin Durant n’étaient pas là non plus et les Californiens ont tenu 16 minutes avant de prendre une taule. Pourtant en face, les Spurs étaient privés de Leonard, Tony Parker et Aldridge, arrêté pour des problèmes cardiaques.
Ceux qui pensent que les Texans peuvent détrôner les Warriors au printemps parce que leur banc est meilleur ont été servis samedi soir au AT&T Center. Auteur de 9 pts dans le premier quart-temps, Patty Mills (21 pts) a été le déclencheur de la série fatale avant la pause.
Bertrans décisif derrière l’arc
Il reste 8 minutes quand James McAdoo provoque un temps mort de Popovich après avoir réduit l’écart à -7 sur un layup en contre-attaque. Dans la foulée, les Spurs vont réaliser un festival derrière l’arc et sonner le glas des substituts de la Baie: trois tirs primés consécutifs dont deux de Davis Bertrans, laissé seul par une défense « décevante » regrette Steve Kerr.
Passé rapidement à -16 l’écart sera de 20 pts à la pause et gonflera même jusqu’à 28 pts en seconde période. Preuve que la messe était dite après le retour des vestiaires, Patty Mills n’a joué que 5 minutes en seconde mi-temps.
Les 20 rebonds offensifs des Warriors n’ont pas réussi à compenser une maladresse (36%) symbolisée par le 0/12 de Patrick McCaw et le 2/15 du duo Looney-Livingston.
« Nous voulions gagner mais nous n’avons pas fait ce qu’il faut pour cela. Ce back-to-back était un mauvais moment à passer, on peut maintenant rentrer à la maison et recharger les batteries », commentera Steve Kerr après coup.
C’était le 8e match en 13 jours pour les champions 2015 qui ont désormais le même nombre de défaites que les Spurs (14).
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.