Les Hornets résistent à un énorme Julius Randle

23 points, 18 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 2 contres. La ligne de stats de Julius Randle a beau être impressionnante, elle a été insuffisante cette nuit face aux Hornets. Grâce à un Kemba Walker (30 points, 7 passes et 5 rebonds) clutch et un Kaminsky précieux (24 et 12) pour compenser le non-match de Batum (5 points à 2/13), Charlotte s’impose de justesse au Staples Center (104-109). C’est seulement sa troisième victoire en 16 matches, mais la seconde sur les trois derniers matches. Côté Lakers, c’est un cinquième revers de rang.

Deux équipes en besoin urgent de victoire se présentent sur le terrain. En conséquence, tous les protagonistes sont appliqués en ce début de match marqué par de l’adresse, beaucoup d’adresse. Ingram puis Russell, avec deux tirs primés dans son style pieds dans le ciment, lancent bien les locaux. Les Hornets eux se transforment en Rockets en ne scorant que derrière la ligne ! Walker, Williams et Batum, encore sur sa  planète après son énorme match face aux Clippers, rentrent tout (14-15). Face à eux, Randle se met déjà en mode homme à tout faire. Rebond, interception ou récupération de ballons qui traînent… Il est partout. Le match est très serré, les deux équipes se ne lâchent pas.

Charlotte creuse l’écart grâce à ses remplaçants et notamment un Brian Roberts très inspiré sur le drive. De leur côté, les Lakers manquent de lucidité. Ils multiplient les mauvais choix et les balles perdues (33-43). Russell, enfin, ramène de l’adresse pour LA à trois points, bien servi par Randle. Ce dernier passe une soirée en mode Draymond Green : rebond défensif, montée de balle et beaucoup de « passes-écran » pour libérer le coéquipier.  Young et Ingram scorent aussi derrière l’arc puis Randle, sans contestation, va au bout après une énième remontée de ballon. À ce 10-0 des Lakers, les Hornets répondent par un 8-0. Mais Young à nouveau et Clarkson en remettent une couche à trois points. 55-58 à la pause de ce match très plaisant, où les deux équipes shootent à plus de 50%.

Show time dans le Staples

Et Nicolas Batum dans tout ça ? Le Français… est à la masse. Depuis son premier tir réussi, et ce fadeaway enfin dedans dans le troisième quart-temps, il ne rentre plus rien. Pourtant dans cette période, l’ailier à un paquet de bons shoots ouverts… Swaggy P, lui, ne rate pas. Tandis que Randle ramasse tous les rebonds, l’arrière aligne les tirs primés (69-95). Kemba Walker aura toujours une réponse. Ce quart-temps est aussi marqué par le gros travail intérieur de Tarik Black qui, d’un coup d’un seul, décide de s’envoler en mode Larry Nance Jr et sa statue de la Liberté avec un énorme dunk. Deux secondes plus tard, Ingram dans un autre style, dunke à deux mains sur Zeller. SHOW TIME ! Le Staples vibre jusqu’à ce que Marvin Williams ne vienne gâcher l’ambiance avec un nouveau tir à trois (76 partout).

L’ultime période est plus portée sur la défense. Brewer, au contre en aide sur Kaminsky ou à l’interception qui amène à la contre-attaque (88-82), est décisif. Le même Kaminsky se livre à un duel avec Randle. Le premier aligne les tirs de loin tandis que le Laker fait sa loi à l’intérieur (96-93). On approche du money time et c’est Kemba Walker qui prend les choses en main. Le meneur a tous les ballons de cette fin de match. Il rentre un step-back puis un gros tir à trois points (98-100) alors que Randle, l’homme fort du match, ne voit plus la balle en face. Sur la possession suivante, Walker drive et fixe parfaitement pour Williams seul à trois points : dagger (98-103) ! D’autant que Batum réalisera sans doute l’action défensive du match derrière en contrant Clarkson, pourtant seul après un back-door. Malgré deux nouveaux tirs de Russell, Charlotte finit par s’imposer. Une victoire qui doit faire un bien fou au moral.

https://www.youtube.com/watch?v=JBniRFF4gE8