Al Jefferson compare les Wolves au Thunder d’il y a quelques années

À 32 ans, Al Jefferson ne fait plus partie de la crème des intérieurs techniques de la NBA, et aujourd’hui, il savoure son nouveau rôle aux Pacers : mentor de Myles Turner.

« Pour moi, c’est pile poil le bon moment » explique-t-il au Star Tribune. « Je suis en NBA depuis 13 ans, et j’ai le sentiment d’en être arrivé à un point où j’enseigne. J’adore ça. Vraiment. J’ai beaucoup moins de pression et c’est bien de sortir du banc et de faire mon boulot. Vous savez, Myles est prometteur, et le remplacer et bosser avec lui, c’est bien au quotidien. »

Il y a quelques années, il aurait pu déjà jouer ce rôle avec Kevin Love aux Wolves, mais les dirigeants de l’époque avaient préféré le transférer au Jazz.

« Je ne pense pas qu’on aurait été du niveau d’une équipe qui joue le titre, mais je crois qu’il y a une raison à tout. Juste après mon départ, Kevin Love est devenu une superstar, et je suis allé à Utah où l’on a du succès. »

Puis les nouveaux dirigeants de Minnesota ont tourné la page Love pour reconstruire sur les jeunes, comme Wiggins, LaVine et désormais Towns. Une stratégie payante selon Al Jefferson.

« Ces trois ou quatre dernières années, ils ont fait du super boulot avec des échanges et la draft. Ils ont un beau groupe de jeunes joueurs qui tournent à 20 points de moyenne. C’est plutôt remarquable, et d’une certaine façon, ils me rappellent le Thunder d’il y a 8 ou 9 ans. »

Suivre la trace d’OKC, c’est tout le mal que l’on souhaite aux Wolves.