La situation des Bulls en dehors des parquets est plus que tendue, et après avoir critiqué leurs coéquipiers Jimmy Butler et Dwyane Wade ont débuté sur le banc face au Heat !
Cette volonté de créer un électrochoc pour Chicago n’a, hélas, pas fonctionné sur le terrain, et plus particulièrement pour Butler et Wade qui terminent le match avec un affreux 7 sur 30 aux tirs ! En face, le Heat est en pleine forme, et même privé d’Hassan Whiteside, il signe un 6e succès de suite en s’imposant 100-88 au United Center.
Comment allait se comporter Chicago privée de ses extérieurs superstars en début de rencontre ? Plutôt pas mal, avec notamment une flopée de And1 des deux côtés. Cependant, avec beaucoup de ballons perdus, les Bulls se tirent des balles dans les pieds et offrent des ballons de jeu rapide à Dragic. Les entrées, sous l’ovation du public, de Jimmy Butler et Dwyane Wade n’empêchent pas ce manque de justesse (24-33).
C’est Rajon Rondo qui va apporter de la rigueur et de l’imagination. Il ouvre des espaces, met même quelques shoots à mi-distance. Un autre joueur est précieux chez les Bulls : Taj Gibson. Il est excellent poste-bas, avec technique (53-53). Comme le score l’indique, Chicago fait alors jeu égal avec Miami.
Miami passe un coup d’accélérateur, et ça suffit
Seulement, Wade est sur courant alternatif et Butler ne va jamais entrer dans la partie (1/13 aux tirs, -7 d’évaluation). En face, Miami joue juste, profite des phases de transition pour faire mal, passe un 14-1 et prend les commandes de la partie (67-77).
Le dernier quart-temps sera dans la même logique que le troisième. Miami est dans une parfaite gestion de son basket car Dragic est à un superbe niveau de jeu : 26 points à 60 % de réussite et 11 passes. Le Heat passe un nouveau 9-0 et les quelques réactions de fin de quart-temps de Chicago sont rapidement oubliées. On retient d’ailleurs davantage la faute de Wade sur Dion Waiters, pas très jolie ni maligne, et surtout symptomatique de la frustration ambiante autour de cette équipe (88-100).
Miami enchaine ainsi une 6e victoire de suite, et il faut rendre un petit hommage à Erik Spoelstra pour le travail qu’il effectue avec une formation limitée en talent, mais cohérente dans sa façon de jouer. Un constat qui semble être tout le contraire pour les Bulls…
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