Dion Waiters boosté par la confiance de son coach

On le répète depuis le début de saison, le Heat ne méritait pas sa 14e place à la mi-saison avec un bilan de 11 victoires pour 30 défaites. La franchise de Miami est victime d’un nombre incroyable de blessures, et beaucoup d’équipes auraient déjà lâché prise. Mais avec Erik Spoelstra aux manettes et Pat Riley en coulisses, le « tanking » est impossible, et le Heat surfe désormais sur une série de 4 victoires d’affilée avec des victoires notamment sur Houston et Golden State.

Les points forts de Miami ? Sa défense agressive et sa marque bien répartie en attaque. Le Heat est ainsi la seule équipe NBA à posséder huit joueurs à 10 points et plus ! Avec 19.6 points par match, Goran Dragic n’est ainsi que le 34e marqueur de la NBA. Une anomalie qui pourrait bientôt évoluer si Dion Waiters confirme ses deux dernières prestations : 33 points (record en carrière) face aux Bucks puis aux Warriors !

L’ancien arrière du Thunder est prêt à devenir le go-to-guy de la franchise, au point de croiser les bras « à la Dwyane Wade » après son panier de la gagne.

« Je voulais que tout le monde s’écarte et il a magnifiquement lu la situation » raconte Erik Spoelstra à propos du game winner de Waiters. « Il n’aurait laissé à personne d’autre le soin de prendre ce tir. Il n’a peur de rien. Rien ne l’effraie, et il veut vivre ses moments le plus possible. Il a géré ça tout seul. »

Signé pour 6 millions sur deux ans…

Face à Kevin Durant, Dion Waiters était particulièrement motivé… Au Thunder, il était un porteur d’eau pour deux extra-terrestres. À Miami, il a une chance à saisir.

« Je vis pour vivre ce genre de moment. J’ai pensé au fait que je m’entraînais à ça quand j’étais gamin et je ne vais pas fuir ce genre de tirs. »

Arrivé cet été pour 6 millions sur deux ans, avec une clause de sortie en juillet prochain, Dion Waiters semble enfin débarrassé de sa blessure aux adducteurs, et il explique pourquoi il se sent lui-même à Miami.

« Avant ma blessure, j’avais le sentiment d’avoir trouvé le bon rythme. En ce moment, je suis dans la zone, et le plus important, c’est d’avoir des coaches qui croient en moi. Spoelstra est à fond derrière moi. J’en ai besoin. J’ai eu Jim Boeheim (ndlr : Syracuse). Il n’y a rien de plus dur que ça. »

Résultat, cette confiance qu’Erik Spoelstra transmet à ses joueurs, même les plus modestes, transcendent l’effectif, capable de tous les exploits. « Lorsque vous jouez face à Miami, vous savez que ce ne sera pas une balade » conclut Waiters.

Les Warriors et les Rockets peuvent le confirmer.