Boston fait la fête au Madison Square Garden

Remonté à la 3e place de sa conférence, Boston enchaîne de la plus belle des manières à Noël en s’imposant 119-114 au Madison Square Garden, face aux Knicks. Malgré un brin de maladresse, Isaiah Thomas a sorti un grand match (27 pts à 9/23), ainsi qu’Al Horford (15 pts, 7 rbds, 5 pds, 3 ints, 2 cts) mais surtout, la défense de Jae Crowder (16 pts, 6 rbds) fut déterminante. Les Knicks avaient la place pour réaliser le hold up mais ils ont cessé de jouer avec intensité au pire moment. Surtout, Carmelo Anthony s’est troué malgré ses bonnes habitudes de Noël.

Derrick Rose et Kyle O’Quinn en grande forme

Le match commence sur un rythme haletant avec les premiers paniers échangés par Avery Bradley et Derrick Rose, mais c’est ce dernier qui marque le plus par son impact. En réussite, actif, le meneur new yorkais est pour beaucoup dans l’ascendant pris par son équipe, ainsi que Courtney Lee, également productif des deux côtés du terrain. Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis discrets, Jeff Hornacek peut s’appuyer sur un Joakim Noah surmotivé face à son ami et coéquipier d’université, Al Horford. Le Français décide de provoquer en attaque et cela fait la différence. Boston n’est pas en reste, mais c’est plus laborieux et moins précis, d’autant que la taille new yorkaise gêne les percussions d’Isaiah Thomas et Avery Bradley. Le banc des Knicks est également performant avec les bonnes rentrées de Justin Holiday, Lance Thomas et Kyle O’Quinn et après le premier quart-temps, New York mène 28-24.

Les Celtics réagissent

Si Brad Stevens décide d’associer Marcus Smart et Isaiah Thomas, la structure du jeu des Celtics n’est toujours au point alors que les Knicks se démènent en défense, coupent les lignes de passe, jouent la transition et encore une fois, Kyle O’Quinn et Kristaps Porzingis font un beau chantier dans la raquette, que ce soit en attaque, ou au rebond défensif, 34-29. Face à la domination new yorkaise, Brad Stevens répond avec ses rotations : en premier lieu, Jaylen Brown amène une belle opposition physique, Marcus Smart énorme au rebond offensif, puis c’est Jae Crowder qui fournit un gros travail, d’une part en contestant admirablement un Carmelo Anthony visiblement en crise de foie, et d’autre part, en assurant le scoring offensif avec trois tirs extérieurs consécutifs. Boston a repris la main et Jeff Hornacek arrête le jeu : 42-37. Ce temps-mort arrange à peine les affaires des Knicks, incapables de cesser la réussite extérieure de Boston, avec Al Horford, Gerald Green et Marcus Smart, tous à trois-points. Il faut le premier tir primé de Carmelo Anthony et un nouvel exploit individuel de Derrick Rose pour limiter les dégâts, 51-44. Et si Kristaps Porzingis gratifie le cercle d’un gros dunk, cela ne suffit pas à revenir au score à la pause : 56-48 pour les Celtics.

À la reprise, c’est Carmelo Anthony qui se réveille : avec Kristaps Porzingis et Derrick Rose, l’ailier relance son équipe, également aidé par Joakim Noah au rebond. Isaiah Thomas fait ce qu’il peut pour maintenir l’écart mais en dehors du meneur, les points manquent et l’écart se réduit. D’un trois-points, Courtney Lee remet les Knicks à une possession et la physionomie du match a changé. Après avoir concédé jusqu’à onze longueurs d’écart, New York est revenu à six points avant l’ultime quart-temps : 88-82.

Les Knicks égalisent…

Boston parvient à regonfler l’écart d’entrée avec Gerald Green et Isaiah Thomas, et si Mindaugas Kuzminskas répond, Kelly Olynyk offre de nouveau dix points d’avance à son équipe. Derrick Rose insiste en percussion mais les Celtics parviennent toujours à travailler avec une belle gestion de Marcus Smart et ses caviars pour Al Horford et Avery Bradley. Le match commence à se hacher, les fautes pleuvent et les défenses se resserrent. C’est New York qui profite de cette situation avec une adresse retrouvée chez Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis, deux fois à trois-points pour revenir dans le match.

À une minute de la fin, l’ailier des Knicks croit avoir fait le plus dur en égalisant sur un lay up mais Boston reste serein, et Marcus Smart sort un tir primé plein de sang froid à 45 secondes de la conclusion. Sur l’action suivante, New York y croit encore mais Carmelo Anthony perd la gonfle face à Avery Bradley et s’ils peuvent toujours réaliser l’exploit, l’horloge joue contre eux en termes de possessions restantes. Finalement, les Celtics concluent et peuvent célébrer Noël avec le sourire.

https://www.dailymotion.com/video/x56b835