Frank Vogel attendait une réaction de ses joueurs après la gifle reçue contre les Raptors, et elle fut davantage mentale que technique.
Face au Heat, Orlando a connu des difficultés et a été constamment dominé. Seulement, les coéquipiers d’Evan Fournier (26 points) ont montré de fortes ressources mentales pour revenir à chaque fois et finalement l’emporter en double prolongation (130-136).
Evan Fournier trop isolé
Pas réellement portées sur la défense, les deux équipes vont rapidement définir la tonalité du match : rythme, course, échange de paniers. Evan Fournier en profite pour briller dès les minutes inaugurales mais il est un peu seul pour soutenir sur toute la mi-temps les paniers du Heat. Miami prend alors jusqu’à 12 points d’avance avant la pause.
En seconde mi-temps, les apports de Nikola Vucevic et Elfrid Payton font beaucoup de bien, mais pas assez pour éviter que le Heat affiche encore 9 points d’avance à l’entame du dernier quart-temps. Mais le Magic se bat, et donne ses dernières forces jusqu’au bout. Les joueurs de Vogel passent un 12-0 et arrache une première prolongation après avoir été pourtant menés de 5 points à une minute du terme.
Les lancers-francs manqués coûtent très cher
Une prolongation qui aurait pu être évitée par le Heat s’il n’avait pas gâché un lancer-franc en route qui aurait donné 3 points d’avance. Fournier va manquer la balle d’égalisation, mais Serge Ibaka s’impose au rebond et réussit un shoot quelque peu acrobatique à une main (108-108). Premier exploit pour Orlando, premier regret pour Miami.
La prolongation est pourtant, encore une fois, mieux gérée par les triple champions NBA. Auteur d’un dunk exceptionnel, Tyler Johnson brille comme aucun remplaçant du Heat ne l’a jamais fait dans l’histoire de la franchise avec 32 points, et Hassan Whiteside compile un énorme match avec 32 points et 15 rebonds. Mais, encore une fois, Miami lâche une avance de 4 points à 40 secondes de la fin. Comment ? En manquant 4 lancers-francs de suite ! Miami part alors en seconde prolongation (118 partout). Second exploit (ou miracle) pour Orlando, second regret pour Miami.
Victoire d’Orlando ou défaite du Heat ?
Dès lors, Fournier, Payton et Vicevic vont faire la différence et c’est le Français (26 points) qui inscrit le shoot à 3-pts qui conclut les débats et offre une belle victoire du Magic 130-136. C’est d’ailleurs le plus gros score jamais enregistré par le Magic dans son histoire contre le Heat.
Il faudra souligner les vertus mentales de Fournier et sa bande mais également pointer les erreurs, les manques du Heat puisque c’est davantage le Heat qui a perdu du match que le Magic qui ne l’a remporté…
https://www.dailymotion.com/video/x55vaaj
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.