Qui de mieux que les Sixers pour stopper sa série de défaites ? Celle des Lakers s’arrêtent ainsi à huit, avec cette victoire à Philadelphie (100-89) grâce à un superbe Julius Randle (25 points à 10/13, 9 rebonds, 3 interceptions). Mais ça n’a pas été pas si simple que ça : les hommes de Luke Walton ont tranquillement mené tout le match, et même de 20 points dans le troisième quart-temps, avant que Philly ne se mette enfin à jouer pour s’offrir un petit espoir dans le money time. C’était « trop peu, trop tard » comme on dit, aucun Sixer ne parvenant à faire de réelle différence. Il eût été de toute façon bien ambitieux d’espérer mieux avec 17 balles perdues et un triste 6/31 derrière l’arc…
Les Lakers montrent les crocs d’entrée
Les Lakers prennent un départ canon qui laisse Philly sur le bas côté : 11-0 pour les visiteurs en moins de 2 minutes, dont 7 unités pour le seul D’Angelo Russell, remonté comme une pendule. D’abord en difficulté, Joel Embiid sonne la charge et permet aux Sixers de lancer leur match avant d’être remplacé par Nerlens Noel dont c’est la première sortie de la saison à domicile (17-10). Appliqués, les hommes de Luke Walton maintiennent leurs hôtes à distance et parviennent même à creuser un nouveau bel écart grâce à la bonne entrée de Lou Williams et les 9 points et 5 rebonds du solide Julius Randle (30-18).
Comme en premier quart, les Sixers ont des possessions pour réduire l’écart mais ils n’arrivent pas à les convertir, la faute à une bien mauvaise circulation de balle. Brett Brown veut que ses joueurs donnent le ballon à Joel Embiid, qui abuse de l’isolation sans grands résultats. De l’autre coté, Lou Williams se rappelle au bon souvenir du Wells Fargo Center sous les yeux d’Allen Iverson, venu chercher sa veste de Hall of Famer des mains de Julius Erving. Le match est brouillon et c’est Los Angeles qui en profite avec une grosse défense et deux ballons volés par Julius Randle pour des contre-attaques faciles. Une des deux équipes fait son match, l’autre passe à côté après 24 minutes (53-40).
Les Sixers se réveillent avec 34 minutes de retard
Le problème pour les Sixers – et le suspense – c’est que la franchise de Pennsylvanie manque son début de second acte en attendant près de 3 minutes avant de marquer, laissant les joueurs de Luke Walton accentuer leur avance. Celle-ci grimpe rapidement à 20 points car Philly n’y arrive pas et s’entête à tirer de loin malgré une maladresse désastreuse. Un triste spectacle qui endort complètement les Lakers : ils laissent leurs adversaires enchaîner un 9-0 improbable sur les deux dernières minutes de la période (74-64).
Le Père Noël va-t-il offrir un cadeau avant l’heure à Philadelphie ? Ses fans peuvent en tout cas se mettre à rêver alors que le match est enfin équilibré et que l’écart oscille entre 7 et 10 points. Philly reprend son concours de tir au pigeon et gâche plusieurs opportunités mais parvient à rester à une dizaine d’unités dans le money time (89-80). Même quand L.A. prend 14 points d’avance à 4 minutes du terme, les locaux parviennent à revenir à -7, sur un tir primé avec la planche plein d’ironie de Joel Embiid !
Mais ce dernier manque un tir pour se rapprocher un peu plus, et il est sanctionné de l’autre côté par Julius Randle qui bat son record de points pour la saison. Il reste 55 secondes à jouer mais les Sixers perdent leur 17e ballon de la partie, et leurs derniers espoirs de hold up par la même occasion. Ils pourront se rattraper contre Brooklyn dimanche, une nouvelle fois à domicile. Les Lakers, eux, stoppent leur série de défaites sans trop se rassurer, avant de jouer les Cavs demain soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.