Avec vingt balles perdues dont onze dans le seul premier quart-temps, un 4/24 de loin et 31.4% aux tirs, les Clippers ne pouvaient pas espérer repartir d’Indianapolis avec la victoire. Et les Pacers ne se sont pas fait prier pour infliger à leurs invités une deuxième défaite d’affilée, pour enchaîner de leur côté une seconde victoire de rang. Peu inspirés en attaque, et c’est un euphémisme, les Californiens n’inscrivent que 70 points, soit 40 de moins que leur moyenne habituel ! C’est le collectif qui a fait la différence pour Indiana avec un Glen Robinson III à 17 points ou encore un Myles Turner à 17 points et 12 rebonds en 24 minutes, le tout sans Paul George. La réunion organisée par ce dernier commence à porter ses fruits : sa franchise retrouve un bilan équilibré.
Indiana ne profite pas de la maladresse adverse
Quel coup d’envoi donné par Glen Robinson III ! Le Pacer profite d’une perte de balle des Clippers, la première d’une longue série, pour s’envoler en contre-attaque. Malheureusement pour eux, les locaux ne profitent pas des imprécisions adverses, peu créatifs en attaque et surtout bien muselés à l’image d’un Monta Ellis à 0/7. Les hommes de Doc Rivers perdent 11 balles en 12 minutes, et survivent grâce à leur douzaine de lancers francs. Un premier quart pour le moins brouillon s’achève, dont Indiana ressort finalement en tête 23-20.
Le même schéma persiste en deuxième quart, avec une maladresses offensive générale qui n’a d’égal que l’agressivité offerte par les deux équipes en défense. Les joueurs de Nate McMillian tentent bien de s’échapper, mais Jamal Crawford veille toujours, de loin (33-30). Un dernier coup de collier avant la pause, initié par Myles Turner et Thaddeus Young, permet enfin aux Pacers de creuser un écart à deux chiffres (50-40).
Les Pacers finissent par s’envoler
Los Angeles a toujours du mal en attaque mais Doc Rivers continue de faire confiance à ses titulaires, alors que de l’autre côté, tout le monde met la main à la patte pour faire gonfler l’avance (62-44). Après un début de match compliqué dans le domaine, les Pacers parviennent à faire circuler la balle et en sont déjà à 20 passes décisives, contre seulement 7 pour LA, tout un symbole. Et quand on croit les Clippers capables de revenir après une mise au point de leur entraîneur, Rodney Stuckey et Al Jefferson en remettent une couche pour garder un matelas d’une bonne quinzaine de points (76-58).
Les remplaçants visiteurs obtiennent enfin leur chance de ramener leur franchise dans le match mais les pourcentages de réussite ne s’améliorent pas et l’écart reste inchangé. Le Big Three californien fait son retour à 7 minutes du terme avec le mince espoir de renverser la vapeur mais rien n’y fait. Thaddeus Young se charge d’offrir 21 points d’avance et du spectacle aux fans encore présents dans les tribunes, qui peuvent fêter la 9e victoire des leurs cette saison. De bon augure avant d’affronter les Blazers.
À l’inverse, les Clippers poursuive leur road trip avec une deuxième défaite dans leur valise, mais auront une belle occasion de se rattraper à Brooklyn dans deux jours.