« Julius Randle a le potentiel pour être meilleur que moi ».
C’est ce qu’avait déclaré il y a quelques jours Draymond Green à propos du jeune ailier-fort des Lakers. La star des Warriors l’a pris sous son aile, et la nuit dernière, l’élève a dépassé le maître. Le temps d’un match pour l’instant.
« C’est un super joueur sur qui il peut modeler son jeu » rappelle Luke Walton, lien idéal entre les deux hommes. Le coach des Lakers a d’ailleurs fait des montages du jeu de Green, et les a donnés à Randle.
« Ce soir, il voulait relever ce défi, et il a été super dans sa performance » poursuit Walton.
Une victoire de 20 points, un double double à 20 pts et 14 rbds, mais aussi 4 cts, et des actions dignes d’un très grand. La soirée est parfaite pour Randle.
De sa performance, on retiendra sa lecture du jeu pour être toujours au bon endroit, au bon moment. Randle a cette capacité à bouger en fonction de ses coéquipiers. Il ne les gêne pas, et au contraire, il leur offre des solutions.
En un-contre-un, il a été capable de chercher le contact avec Green pour mieux le frapper d’un fadeaway. Il l’a aussi dominé au rebond, et même en défense en le bâchant méchamment.
Luke Walton : « C’est un monstre »
Green avait choisi de ne pas l’agresser au large, et Randle a pu le fixer plus facilement pour servir un coéquipier, ou plus simplement en shootant.
« C’est un monstre » s’enflamme Walton dans l’Orange County Register. « Il est aussi grand, puissant et rapide que n’importe qui en NBA. »
Souvent comparé à Zach Randolph pour sa patte gauche et son physique, Randle est capable de lancer les contre-attaques, et il est plus rapide que l’intérieur des Grizzlies. Ce n’est pas non plus Lamar Odom ou Draymond Green, bien meilleurs passeurs que lui.
« Je prends ce qu’on me donne » résume Randle à propos de sa performance. « J’ai raté beaucoup de shoots faciles. Mais j’ai essayé de jouer avec intensité pendant tout le match. J’ai essayé de rester focalisé pendant les 48 minutes, et l’équipe aussi. »
Une intensité qui déteint sur ses coéquipiers. « Il apporte beaucoup d’énergie, et il parle beaucoup » conclut Brandon Ingram. « C’est un compétiteur, et il n’a peur de personne sur un terrain. Quand il entre sur le terrain, c’est nous contre le reste du monde. »