Comme LeBron James, Tony Parker rêve de posséder sa franchise NBA

Dans un entretien croisé avec Jonny Wilkinson pour le JDD, Tony Parker répond à des questions sur le monde des affaires, et plus précisément ses sponsors et ses investissements.

Jusqu’à présent, aucune fausse note pour le meneur de l’Equipe de France, que ce soit comme producteur de cinéma (« The Birth Of A Nation ») ou président de club (champion de France avec l’Asvel en 2016).

« J’ai envie de devenir un jour propriétaire d’une franchise NBA » avoue-t-il au journal. « C’est aussi pour ça que j’ai investi à l’Asvel en 2009, puis que j’ai racheté complètement le club et que j’en suis devenu le président en 2014. Ça me prépare pour la suite, en NBA. »

Un destin « à la Michael Jordan », devenu propriétaire des Bobcats/Hornets. Pour cela, TP détaille sa méthode de fonctionnement dans les affaires.

« J’ai une équipe en France, une aux Etats-Unis, une en Chine. Elles sont composées d’un avocat, d’un agent et d’un agent d’image. Je leur expose mes envies, on décide d’une stratégie et eux s’adaptent en me présentant les sponsors qui collent à ce que je souhaite. Le plus important est de trouver les bons conseillers capables de m’expliquer rapidement et simplement les enjeux. Cela permet de rester concentré sur le basket. »

« J’essaie d’être une éponge »

Et la peur de se tromper ou de faire des mauvais choix ?

« Ça fait partie de l’apprentissage, mais je n’ai jamais fait de grosses erreurs. Avant de m’engager, je fais toujours mes devoirs, comme on dit, pour savoir où je vais. J’ai aussi l’énorme chance de rencontrer de nombreux et brillants patrons. J’essaie d’être une éponge. Ce qui ne veut pas dire que je suis à l’abri d’une grosse erreur. »

Cet été, LeBron James avait aussi reconnu qu’il se rêvait d’un avenir comme propriétaire d’une franchise NBA.

« Je veux continuer de partager mes connaissances du basket. J’aimerais faire partie d’une franchise. Mon rêve est de posséder une franchise » avait-il confié au mois d’août. « Je ne désire pas tout contrôler. Si j’ai la chance d’être propriétaire, j’engagerai le meilleur GM et le meilleur président. J’ai un bon œil pour observer le talent, mais pas seulement, pour voir les éléments qui construisent le talent. La cohésion, le type de joueur, son éthique de travail, sa passion, son Q.I basket. »

Aujourd’hui, outre Michael Jordan, le Shaq et Grant Hill possèdent des parts dans une franchise NBA, respectivement aux Kings et aux Hawks.