San Antonio pas pressé de finaliser son effectif

En dehors du seul but de préparer la saison, le training camp est l’occasion pour les équipes de gonfler leur effectif jusqu’à vingt joueurs, afin de tester leur talent et d’éventuellement les conserver par la suite. Néanmoins, à l’ouverture de la saison régulière, les équipes doivent dégraisser leurs effectifs afin rester dans la limite de quinze contrats autorisés. Actuellement, l’effectif de San Antonio compte 19 joueurs et le fait est que la plupart des joueurs en concurrence pour la dernière place vacante donnent satisfaction à Gregg Popovich et la franchise. De fait, l’entraîneur aux cinq titres NBA souhaite attendre le dernier moment avant de passer à l’ultime arbitrage.

« Nous avons encore probablement trois bons entraînements et un match la semaine prochaine donc, pour le moment, je n’ai pas pour projet de libérer les gars, à moins que ce ne soient eux qui aient besoin d’une décision car une autre équipe, en NBA ou en Europe, les désire. » confie t-il au San Antonio Express-News. « Ils sont trois ou quatre, ils ont tous bien joué et il faut choisir, or ce n’est pas empirique, c’est subjectif. On peut faire le mauvais choix. »

Nicolas Laprovittola et Bryn Forbes les plus en vue ?

Pour le moment, deux joueurs semblent prioritaires pour la dernière place, notamment le compatriote de Manu Ginobili, le dynamique meneur Nicolas Laprovittola.

« Je l’ai vu aux Jeux Olympiques et il m’a impressionné à chaque match de plus en plus mais avant cela, je le connaissais peu. » raconte l’entraîneur. « Heureusement, il ne s’était engagé nulle part et nous avons pu le recruter pour le camp. »

Pour Pau Gasol, c’est davantage l’arrière Bryn Forbes qui s’est fait remarquer : très bon shooteur extérieur, le joueur a montré qu’il n’était pas effrayé par ses responsabilités.

« (Bryn) Forbes a un talent incroyable à trois-points. » développe l’Espagnol. « Même s’il n’est pas très grand, il est toujours à proximité du ballon, il trouve des positions et rentre ses tirs. Comme ça, sans sourciller, c’est impressionnant. »