Dans la soucoupe volante de Shanghai, les Rockets et les Pelicans ont gratifié le public chinois d’un spectacle décousu et plaisant avec beaucoup de temps pour les stars de chaque équipe. Avec du suspense jusqu’au bout puisque les hommes de Mike D’Antoni s’imposent 123-117 grâce à l’activité de James Harden (26 pts, 15 pds et 7 rbds) et des paniers clutch d’Eric Gordon (24 pts).
A fond l’attaque !
D’entrée, on assiste à un festival offensif, et c’est logique puisque Mike D’Antoni et Alvin Gentry sont des chantres des attaques rapides. Côté Pelicans, on sert Omer Asik près du cercle, tandis que les Rockets répondent avec le duo Harden-Capela. Ça va d’une raquette à l’autre, et côté Houston, on constate qu’Eric Gordon est en jambes et que Nene Hilario n’a rien perdu de son métier. A la Nouvelle Orléans, E’Twaun Moore fait mouche de loin (4 sur 4 à 3-points à la pause), et Anthony Davis fait de gros dégâts sans l’air d’y toucher. Mais, après 12 minutes, les Pelicans sont à la traine (37-30).
Avec Ryan Anderson qui se prend pour Dirk Nowitzki avec ce shoot sur une jambe et KJ McDaniels, les Rockets font le break pour mener de 11 points (44-33). Mais Davis revient en jeu, et en défense comme en attaque, il pèse sur la rencontre, et les Pelicans grignotent leur retard, et égalisent même. En face, c’est un ancien Pelican qui fait mal : Eric Gordon. Au poste bas, en pénétration ou de loin, il score, et à la pause, les Rockets conservent une petite avance : 68-65.
Omer Asik en forme
Au retour des vestiaires, même scénario avec un Asik bien fringant en l’absence d’Alexis Ajinça. Le Turc se promène dans la raquette, et il défend plutôt bien. C’est l’Asik qu’attendent les Pelicans depuis un an… Grâce à lui et Moore, les Pelicans égalisent à nouveau (76-76) mais ils ne parviennent jamais à passer devant. A chaque fois, il manque le stop nécessaire ou un shoot un poil moins court. Finalement, c’est Davis, encore lui, qui donne l’avantage aux siens (83-81), et c’est Moore (encore lui) qui en remet une couche (85-81). Les déchets se multiplient, les défenses se resserrent, et les envolées se font beaucoup plus rares. Seul James Harden surnage. Deux caviars pour Capela puis Brewer, et enfin trois lancers. Houston repasse devant sur un 7-1 (93-91) mais les Pelicans par le duo Galloway-Stephenson attaque le money time en tête (95-93).
Harden se repose et c’est Prigioni qui se charge de placer Anderson et Capela sur orbite. Le match est toujours aussi équilibré, et Asik fait un chantier monstre. En face, KJ McDaniels est toujours aussi actif, mais c’est Moore qui donne 4 points d’avance aux Pelicans (116-112) à trois minutes de la fin. Buddy Hield montre aussi de belles choses. Un vrai joker offensif.
Gordon fait mouche de loin
On entre alors dans le money time du money time, et c’est Gordon, à 3-points sur une passe de Harden qui était pourtant sous le cercle, qui recolle au score (116-115). Stephenson manque un shoot, Harrell perd un ballon et Gentry prend un temps-mort. Sur l’attaque suivante, Asik marque un lancer (117-115) puis bâche Harden de l’autre côté du terrain, mais il arrive en retard sur Gordon qui tire en première intention à 3-points. C’est toujours au même endroit, et bingo ! Les Rockets repassent devant (118-117) à 56 secondes de la fin.
Temps-mort des Pelicans mais faute offensive d’Asik derrière. Faute de Cunningham sur Harrell qui ne met qu’un seul lancer (119-117). Les Pelicans peuvent encore gagner, mais Cunningham loupe son 3-points. Harden enfonce le clou aux lancers (121-117), et c’est finalement Harrell qui clôt la marque sur un gros dunk après une interception. Score final : 123-117 pour des Rockets aux attaques plus variées, et qui ont pu compter sur l’adresse de Gordon, et sur un grand Harden dans les moments importants. Avec 15 pds, la star de Houston confirme qu’il peut être un très grand passeur, mais il y a encore beaucoup de déchets : 6 sur 18 aux tirs et 8 bps !
https://www.youtube.com/watch?v=7UUa-_XgvCE
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.