Les Pelicans ont déjà enfilé le bleu de chauffe

Quasiment condamnés dès le début de saison l’an passé, après avoir entamé avec une victoire en douze matchs, les Pelicans ne veulent surtout pas connaître une telle catastrophe cette saison. Du coup, autour d’Anthony Davis mais aussi de Quincy Pondexter, les joueurs de la Nouvelle-Orléans sont déjà au travail dans leur centre d’entraînement. 

Et visiblement, ils ne sont pas là pour plaisanter. Ça joue des coudes et ça se bouscule…

« Les entraînements ont été super. J’ai des griffures partout, et une lèvre ouverte, » confie le meneur Tim Frazier. « On peut déjà voir la compétitivité des joueurs qui ne rechignent pas à jouer sale et se jeter dans le jeu. On sait que ce n’est pas encore le camp d’entraînement mais on joue comme si on était déjà en saison régulière. On veut être une grosse équipe, et c’est pour ça que nos petits matchs sont si intenses. »

De retour après six mois de convalescence et de rééducation, Anthony Davis est tout sourire. Il est de nouveau sur pieds, et il apprécie à sa juste valeur cette combativité de ces coéquipiers, anciens et nouveaux.

« C’était notre objectif de l’été, d’amener des gars qui ont la flamme et qui veulent se battre. On a bien réussi à le faire. Tim [Frazier] a une lèvre ouverte, Solomon [Hill] s’est pris un coup en pleine tête, tout le monde s’est fait griffer, c’était marrant. On veut des gars qui se battent et c’est ce qu’on a eu. »

Faire bloc dès le début de saison

Parmi eux, Solomon Hill s’est particulièrement fait remarquer. L’ancien des Pacers est un sacré tank, et Tyreke Evans (qui ne peut qu’observer du côté à cause de sa blessure au genou droit) a été très impressionné par son abattage défensif.

« [Solomon Hill] est un Ron Artest Jr. Il est physique, il aime défendre et il n’hésite pas à jouer très rugueux. Il peut aussi rentrer les tirs ouverts. Mais il veut toujours défendre sur le meilleur attaquant adverse, parce qu’il sait que c’est sa grande force… J’ai vu Langston [Galloway] jouer à St Joe’s et les Knicks. Et lui aussi ne donne pas sa part au chien. E’Twaun [Moore] non plus. Ils ont tous une grosse condition physique. »

Attendus au tournant l’an passé, notamment avec la nomination d’Alvin Gentry à leur tête, les Pelicans se sont effondrés sous l’avalanche de blessures qui leur a coupé les ailes. Cette saison par contre, NOLA veut toutefois monter les barbelés et fermer sa défense à double tour.

« C’est énorme pour nous. On a beaucoup de nouveaux gars, de nouvelles têtes. On veut arriver au camp d’entraînement déjà lancés. On veut déjà se connaître les uns les autres. Et on utilise donc ces jours-ci à s’habituer à jouer ensemble. On a un super groupe. Tout le monde s’apprécie et on joue très collectif. Tout se passe bien jusqu’à maintenant », conclut Anthony Davis.

Déjà privés de Jrue Holiday et Tyreke Evans (voire Qunicy Pondexter) pour le début de saison, les Pelicans devront faire bloc pour assurer un bilan correct lors des premiers mois de compétition.