Kevin Séraphin à la relance dans l’Indiana

S’il a longtemps flirté avec Barcelone pendant l’été, Kevin Séraphin a finalement décidé de poser ses valises dans l’Indiana. 

Cela dit, l’intérieur a voulu remettre les choses dans leur contexte.

« Les médias ont exposé ça de la mauvaise manière car, en fait, le Barça n’a pas forcément été très réglo. Ils m’ont fait attendre trois semaines. On a eu un premier contact le 14 [août] quand j’étais en Guyane pour mes camps d’été. C’était ma première option donc on a discuté. J’ai eu le GM à 1h du matin. Ils n’ont pas arrêté de me dire qu’il fallait qu’ils fassent de la place [dans leur effectif]. Le coach [Xavi Pascual] m’a appelé aussi. Il a appelé New York, et même Vincent [Collet] pour savoir un peu qui j’étais. Ils étaient motivés. Mais le GM n’arrivait pas à faire de la place. Ils m’ont dit que ça n’allait pas se faire [pendant les JO], donc là, j’ai commencé à voir ce qui se proposait en NBA. »

Les Knicks voulaient encore lui proposer un contrat, mais avec un salaire moindre, et Kevin Séraphin a préféré tenter sa chance chez les Pacers.

« C’est une équipe de playoffs. La seule fois où ils les ont ratés, c’est quand Paul George revenait de sa blessure. À Washington, j’ai connu ça et je veux y retourner. Il y a une vraie culture basket là-bas. Ça a toujours été une bonne franchise. »

Retour à la case départ niveau agent et niveau poids

Un détail qui a son importance : c’est également que Kevin Séraphin a quitté Rich Paul (l’agent de LeBron James, Ben Simmons ou encore John Wall) pour revenir dans le giron de Bouna N’Diaye.

« Entre temps, j’ai changé d’agent. C’est peut-être la meilleure chose que j’ai fait cet été, de revenir avec Bouna N’Diaye, » reprend-il sur RMC. « Quand je suis allé à Indiana, j’ai rencontré Larry Bird qui m’a dit qu’il n’était pas là pour me faire passer une audition. Je t’ai déjà vu jouer, je sais ce que tu es capable de faire. Si je t’ai fait venir, c’est pour te poser des questions les yeux dans les yeux. On a parlé un bon petit moment. J’ai ensuite vu le GM [Kevin Pritchard] et le coach [Nate McMillan]. J’ai rencontré l’équipe aussi, car ils sont déjà là. C’est un projet intéressant. On a vite négocié et on a trouvé un deal. »

Ayant perdu du poids pour soulager ses genoux qui l’ont ralenti ces dernières saisons (« Je suis à 127 kilos, c’est mon poids de forme. »), Kevin Séraphin ne doit plus perdre de temps s’il veut continuer sa carrière outre-Atlantique. L’intérieur guyanais doit absolument retrouver du temps de jeu pour relancer sa carrière. Et pourquoi pas retrouver les Bleus ?

D’ici là, il a hâte de voir ce que les Warriors et leur « All Star Team » pourront bien donner avec l’ajout de Kevin Durant… mais aussi le départ de nombreuses pièces maîtresses.

« Quand j’ai vu le transfert, je me suis dit qu’ils visaient le 82-0… Il faut que l’équipe, elle prenne. Il faut voir comment ils vont jouer, parce qu’avant KD, la balle bougeait bien. On va voir s’ils sont capables de garder la même façon de jouer. »