Avec Team USA, DeMarcus Cousins s'est assagi • Basket USA

141102_clippers_v_kings_095 Seul joueur de l’effectif américain à n’avoir jamais disputé une rencontre de playoffs, DeMarcus Cousins traîne avec lui une réputation de joueur immature, incontrôlable et qui, globalement, n’en fait qu’à sa tête.

Les semaines passées avec des champions dans le cadre olympique vont-elle permettre à Cousins de se racheter une image, voire une conduite ?

« D’une certaine façon, mais ce n’est pas ma priorité franchement » répond le joueur au Sacramento Bee. « Le principal, ce sont les gars sur le terrain, et ce que l’on doit faire pour gagner. »

En attente d’une carrière NBA qui n’a pas réellement décollé sur le plan collectif, Cousins peut espérer à Rio un second triomphe après son titre de champion du monde en 2014.

« Je suis déjà enchanté d’être parmi le peu de joueurs qui peuvent représenter leur pays. Revenir à la maison avec une médaille d’or, c’est quelque chose que je pourrai dire à mes enfants, mes petits-enfants. Je raconterai cette histoire. »

« Plus sage dans son attitude »

Les deux premiers matches de préparation ont laissé entrevoir les possibilités du pivot des Kings. Avec notamment 14 points et 15 rebonds contre l’Argentine, Cousins peut dominer physiquement le basket FIBA et s’imposer comme la force offensive intérieure de Team USA. Aux côtés de son mentor et idole Carmelo Anthony, il grandit.

« Il est mature », estime Jerry Colangelo, le patron de Team USA. « Il a compris, après avoir eu des difficultés avec nous au début, qu’il fallait qu’il reste lui-même pour jouer, en bonne forme et faire les petits arrangements nécessaires. Il les a tous faits. Il est arrivé en bonne forme physique et plus sage dans son attitude. J’espère qu’il va faire partie de notre culture. »

Mike Krzyzewski, lui, sait qu’il a entre les mains un joyau qu’il faut polir. La relation humaine sera essentielle dans le rapport coach-joueur entre Coach K et Cousins.

« L’évolution d’un grand joueur n’est jamais facile », explique Mike Krzyzewski. « Il faut savoir se mettre dans différentes situations. Il a énormément progressé, j’apprends à la connaître en tant que joueur et homme, et notre relation est très bonne. »