Draft 2016 : Ben Bentil, l’autre pépite de Providence

Si Kris Dunn pourrait fort bien être appelé parmi les cinq premiers lors de la prochaine draft NBA, le 23 juin prochain, son coéquipier à Providence, Ben Bentil est lui aussi un potentiel premier tour de draft. Projeté en fin de premier tour, Bentil a vu sa cote revue à la hausse après de belles prestations au Combine.

Une progression fulgurante !

L’intérieur d’origine ghanéenne est de fait un sacré spécimen physique avec 2m06 sous la toise et 106kg sur la balance. Surtout, c’est encore un « prospect » dans la mesure où le garçon a commencé le basket sur le tard, à son arrivée sur le continent américain à l’âge de 15 ans.

Débarqué dans le Delaware, sur le campus de la St Andrew School (lieu de tournage du film culte, Le Cercle des Poètes Disparus), Bentil avait d’abord des objectifs académiques. Avant de comprendre rapidement que ses capacités athlétiques pourraient lui ouvrir les portes d’une grande université américaine.

En l’occurrence, c’est Providence qui lui a offert une bourse d’études et les Friars ne l’ont pas regretté. Imaginez-vous que le jeune Ben est passé de 6 points, 5 rebonds pour une saison freshman (presque) sans relief à 21 points et 8 rebonds pour sa deuxième campagne NCAA, avec un titre de meilleure progression et de meilleur joueur dans la Big East, et une « mention honorable » All American. Une sacrée progression en l’espace d’un an !

Cela laisse augurer d’une immense marge de progression pour cet intérieur capable de s’écarter, parfaitement dans l’air du temps donc. Avec Kevin Garnett comme joueur préféré, Bentil avoue modeler son jeu sur Paul Millsap et Draymond Green. Et sa morphologie est effectivement très similaire à ces deux All Stars.

Le joueur parfait pour les Pacers ?

« Une chose que j’ai appris, c’est de suivre mon coeur. Je peux rater cent tirs mais je serai toujours prêt à me battre et tenter le prochain. J’apprécie d’avoir forgé cette mentalité, de ne jamais baisser les bras. » explique-t-il sur le site des Pacers. « Ma polyvalence, mon intensité, mon travail sont des arguments en ma faveur. Je n’ai pas grandi en rêvant de jouer en NBA. Maintenant, c’est une belle opportunité et je vais la saisir. »

Le 23 mai dernier à Indiana, puis le 25 à Denver, Bentil aurait également été mis à l’épreuve du workout à Orlando. Avec leur 20e choix, les Pacers semblent les plus intéressés, avec l’idée d’insérer le futur rookie entre Myles Turner et Paul George dans leur frontcourt plein d’avenir.

« Après les autres workouts avec les autres équipes, et puis après le Combine, j’ai pris le temps de m’asseoir avec ma famille et de réfléchir à tout ça. Et je me suis rendu compte que [garder mon nom à la draft] était la meilleure décision. »

A l’instar d’un Steven Adams ou d’un Festus Ezeli, Ben Bentil pourrait bien s’avérer être un des steals de l’année, avec cette immense marge de progression symbolisée par une mécanique de shoot de plus en plus performante. Actuellement chouchouté par God Shammgod, un ancien de Providence et de la NBA (Wizards), Bentil a déjà dépassé ses espérances. La NBA, c’est que du bonus !

Ses highlights à Providence cette saison

Bonus : une session d’entraînement d’avant draft

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