Tony Parker et Boris Diaw par la petite porte

Malgré la meilleure saison de leur histoire à 67 victoires (soit le 6e meilleur bilan de l’histoire de la ligue), les Spurs se sont fait sortir des playoffs. Battus par la qualité athlétique du Thunder, comme un relent de 2012, San Antonio est venu se casser les dents à Oklahoma City avec quatre défaites sur ses cinq derniers matchs. 

Tony Parker beau joueur

Nos deux frenchies Tony Parker et Boris Diaw sont donc en vacances anticipées. Et forcément, le meneur des Spurs était déçu. Mais réaliste, au micro de L’Equipe.

« C’est comme ça, c’est le basket. Mais pendant toute la série, je n’ai jamais eu l’impression que c’était ‘notre’ série. On avait des matches en main qu’on n’a pas réussi à terminer. (…) Ils ont eu une très bonne défense à laquelle il faut rendre hommage mais de notre côté, on a raté des tirs ouverts qu’on met d’habitude. »

Dans le jeu néanmoins, la supériorité du Thunder s’est fait ressentir à pleine puissance sur ces trois dernières levées. Pour trois victoires d’OKC dont une ultime démonstration.

« Ils ont été très bons. Ils se sont bien aidés les uns les autres, ils ont fermé la raquette. Ils ont bien défendu sur nos shooteurs. On ne peut que leur rendre hommage, » a souligné TP en conférence de presse. « Chaque grosse action, les paniers qu’il faut, ils les ont mis. Ils ont très bien défendu et de notre côté, on ne rentrait pas un tir. Ça leur a donné des opportunités de relance et après ils ont pris confiance. C’était de plus en plus dur pour nous. »

Le rêve olympique pour rebondir

Sans solution de repli, et avec un Boris Diaw cloué sur le banc avec un « DNP – Coach’s Decision » pour le moins étrange, le banc des Spurs n’a pas été au niveau. Le brillant collectif qui avait tout (ou presque) écrabouillé sur son passage en saison régulière s’est figé face au Thunder qui a haussé le ton défensivement, à l’image d’un Kanter ou d’un Roberson.

« C’est le sport. Ça reste quand même une belle saison avec ces 67 victoires qui sont un record. C’était magnifique, » ajoute Tony Parker dans L’Equipe. « Malheureusement ça ne se termine pas avec un titre. Après à chaque fois qu’on termine sans le titre, on est déçus à San Antonio. Mais c’est bien pour l’avenir. On a une bonne base, une grosse équipe et on sait que ça se joue à rien et qu’on devra revenir plus forts. »

En attendant de voir ce que les Spurs de RC Buford et Gregg Popovich décideront pour l’avenir de leur franchise (sachant que cela sera évidemment lié à Tim Duncan et Manu Ginobili), Tony Parker et Boris Diaw pourront au moins souffler un peu avant le prochain TQO de Manille avec l’Equipe de France. Le rêve olympique, il y a pire pour rebondir…