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Comment le destin des Lakers est étrangement lié au père de Kobe Bryant

Joe BryantUn soir de saison régulière dans la NBA d’avant Jordan. Nous sommes en décembre 1981 et les Los Angeles Lakers affrontent les San Diego Clippers. Nanti d’un nouveau contrat de 5.6 millions sur 7 ans, l’intérieur Mitch Kupchak débute le match. Signé pour être un des cadres des futurs champions, il ne se doute pas une seconde que ce match sera le dernier des promesses carriéristes.

« Je m’en souviens encore comme si c’était hier. Magic me donne le ballon pour un lay-up en contre-attaque » se remémore le GM des Lakers dans USA Today. « Un joueur s’est alors placé devant moi pour jouer le passage en force. J’ai voulu arrêter plutôt que de lui foncer dedans et prendre une faute offensive. Mais je l’ai quand même percuté, nous sommes tombés ensemble sur le parquet et je me suis blessé le genou. »

« Le sport réserve toujours des connexions étranges »

Au début des années 80, quand le genou se tord, c’est le reste de la saison qui est foutue. Mitch Kupchak ratera même la suivante. Le Greg Oden du Show Time, c’est un peu lui. Il reviendra bien dans l’effectif et jouera encore 147 matches sur trois ans mais le All Star qu’il aurait pu être restera un fantôme. La reconversion est rapidement préparée, elle arrive plus tôt que prévu.

En 2000 après une école de commerce et un rôle d’assistant auprès de Jerry West, Mitch Kupchak est promu General Manager des Lakers. Seize ans après, à deux semaines de se retraite, Kobe Bryant revient sur le parcours de celui qui en 2004 a laissé filer Shaquille O’Neal. Il insiste sur « le sens de l’humour des dieux du sport ». Pourquoi ?

Parce qu’il sait très bien que ce soir de décembre 1981, le joueur qui provoque la blessure de Kupchak est son père, Joe « Jellybean » Bryant. « Le sport réserve toujours des connexions étranges », sourit aujourd’hui le MVP 2008. Sans le geste défensif du paternel, le futur GM des Lakers aurait sûrement connu une carrière différente. « Et je n’aurais pas connu la même après-carrière, c’est certain », admet l’intéressé.

« Gagner sans le Shaq était une obsession »

Or si Kobe Bryant est encore un Laker et va terminer ses 20 ans de carrière avec 5 bagues dont 2 sans le Shaq, il le doit à Mitch Kupchak. C’est lui qui répondra à l’ultimatum d’un Kobe en mission en attirant Pau Gasol dans la Cité des anges, en échange de son frère Marc, tout juste drafté.

« Je voulais juste gagner sans Shaquille O’Neal, c’était une obsession », avoue Kobe avec du recul. « Je scorais 40 pts par match et me cassais le dos pour gagner mais les dirigeants ne dépensaient pas l’argent pour attirer d’autres talents. Même si j’aime cette ville et cette franchise, j’aurais été prêt à aller ailleurs pour gagner un autre titre. »

Il a donc flirté avec les Clippers, discuté avec les Bulls et finira par réussir le doublé en 2009 et 2010 avec son pote catalan. Quand le futur All Star débarque de Memphis, Kobe avait eu à l’époque ces mots restés célèbres pour juger le coup de génie de Kupchak : « Il est passé d’un F – à un A + ».

Cette note, il ne l’aurait jamais donné sans son père…

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