Pau Gasol sans pitié avec les Lakers

Huitième revers d’affilée pour les Lakers, largement dominés par les Bulls (114-91). Aux côtés d’un impeccable Jimmy Butler (26 pts, 10 pds), Pau Gasol (21 pts, 12 rbds et 7 pds) et Derrick Rose (16 pts, 7 rbds, 5 pds) sont à leur meilleur niveau.

Une belle accolade entre Kobe Bryant et Pau Gasol marque l’avant-match, mais ensuite pas de sentiments ! L’Espagnol place les Bulls sur les bons rails avec un 4-0 dont un move « Olajuwonesque » sur Kobe Bryant au poste bas. Les Bulls sont sérieux et appliqués, et l’écart enfle rapidement (16-8 puis 21-10) avec Aaron Brooks qui fait mal à 3-points. Les Lakers sont toujours aussi désespérants et Jimmy Butler sanctionne deux balles perdues de D’Angelo Russell par six points de suite. Après 12 minutes, Chicago mène 32-15.

Les Lakers reviennent avec de meilleures intentions grâce au duo Young-Nance mais Derrick Rose prend le match à son compte à la passe pour Doug McDermott puis au scoring avec un premier floater face à un Anthony Brown peu agressif. L’écart flirte avec les 20 points (41-22), et il faut attendre un 3-points de Kobe Bryant pour que le Staples Center se fasse entendre. Mais tout ça est sans grande conviction, et le duo Butler-Gasol se charge d’atteindre la pause avec 18 points d’avance (58-40).

Des Lakers sans conviction

Avec un 6-0 signé Kobe, Hibbert et Randle, les Lakers attaquent la deuxième mi-temps avec d’autres intensions, mais c’est une nouvelle fois vite annihilé. Kobe a beau motiver ses coéquipiers, revenus à -13 (60-47), le collectif des Bulls se met tranquillement en marche. Comme d’habitude, Gasol et ses grands bras font la différence. Il ramasse des miettes et met dedans. Servi ligne de fond, il lance Jimmy Butler qui marque facilement. Sans forcer, et en limitant au maximum le dribble, Chicago reprend 20 points d’avance, et même 23 sur un 3-points de McDermott (86-63).

On pense le match plié mais les Lakers vont tenter un ultime comeback. Un 6-0 en trois minutes leur permet de revenir à -13 (90-77) au début du money time. Le Staples Center a envie de s’enflammer… Mais Derrick Rose puis E’Twaun Moore le refroidissent pour redonner 19 points d’avance (99-80). Il reste six minutes à jouer mais Byron Scott, une fois de plus catastrophique, décide d’ouvrir le « garbage time » en envoyant Black, Kelly ou encore Huertas. Fred Hoiberg l’imite deux minutes plus tard et Chicago s’impose tranquillement dans un match sérieux de bout en bout. À confirmer…

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