George Karl : « Quand on est battu chez soi dans l’envie, on peut se faire siffler »

Si la défaite à Golden State était plus ou moins attendue, les revers (à domicile) face à des Blazers privés de Damian Lillard et contre les Sixers font tâche pour des Kings qui veulent enfin retrouver les playoffs. Cette nuit, la troupe de George Karl (12 victoires – 20 défaites) a encore fait preuve de suffisance, jouant sans envie derrière des leaders inconstants.

« J’ai dit à l’équipe que l’intensité, la concentration, la dureté et la discipline mentale étaient inconstantes », se lamentait une nouvelle fois George Karl au Sacramento Bee. « Nous sommes arrivés trop de fois sur ce terrain en étant l’équipe silencieuse, gentille et tranquille, pas celle qui en voulait vraiment ».

Des matchs sans envie, des entraînements qui virent au n’importe quoi

Et alors que les fans des Kings ont hué leurs joueurs, l’entraîneur ne pouvait pas leur en vouloir.

« J’ai été déçu qu’ils sifflent. Mais quand on est battu chez soi dans l’envie, on peut se faire siffler ».

Il faut dire que le public californien avait des raisons. Devant une équipe qui encaissait 28 points suite à ses 22 pertes de balle, qui avait raté 16 lancers francs et qui a laissé 16 rebonds offensifs à des Sixers qui en voulaient simplement plus, il n’y avait pas à se plonger trop dans l’analyse pour comprendre que Sacramento manque surtout de motivation.

Et George Karl peut bien se lamenter du manque de défense de ses joueurs, c’est son emprise sur le groupe qui est critiquée entre les lignes. Comme quand Rajon Rondo et Omri Casspi expliquent que l’entraînement du matin était une catastrophe, avec des joueurs qui ont visiblement fait n’importe quoi…

« Il nous faut un entraînement dur et méchant », espérait l’ailier israélien. « Il faut qu’on mette des coups de coude et qu’on s’entraîne comme ça vendredi. Actuellement, on prend tout de façon trop tranquille ».