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Avec leur cinq de petite taille, les Warriors poussent le « small ball » à l’extrême

Avec leur cinq de petite taille, les Warriors poussent le « Le coup de poing du KO ». C’est ainsi que Luke Walton appelle le petit cinq qu’il utilise depuis le début de saison lorsqu’il veut faire la différence, avant la mi-temps ou en fin de match. Avec Stephen Curry, Klay Thompson, Andre Iguodala, Harrison Barnes et Draymond Green sur le terrain, les Warriors affichent ainsi des statistiques hallucinantes.

En 56 minutes ensemble sur le terrain, ce groupe « small ball » a ainsi inscrit 200 points, en encaissant simplement 119. Cela fait une différence de 81 points. Pour vous rendre compte, si ce cinq tenait une telle cadence pendant tout un match, il gagnerait ses rencontres de plus de 60 points, sur des scores avoisinant les 140-80 !

Evidemment, c’est une projection irréaliste mais les différences créées par ce cinq sont stupéfiantes. En six minutes, il a généré un écart de 17 points face aux Clippers. Les Bulls ont eux pris 14 points en six minutes et, hormis les Grizzlies qui s’étaient appuyés sur Zach Randolph pour faire plier Draymond Green, tous les adversaires s’y cassent les dents.

small-warriors

« Trop rapide, trop vif, trop polyvalent »

« Bonne chance », répond ainsi Klay Thompson à ESPN lorsqu’on lui demande comment arrêter ce groupe qui avait fait si mal à Cleveland lors des dernières Finals. « Trop rapide, trop vif, trop polyvalent ».

En effet, comment empêcher les décalages dans un groupe de cinq joueurs où chacun peut shooter à trois points, attaquer le cercle, dribbler et passer ? Comment empêcher Draymond Green de jouer le rôle de piston à chaque fois qu’une prise à deux a lieu pour ralentir Stephen Curry ?

Comment empêcher l’ailier fort de prendre l’avantage sur les changements ?

Ou comment venir aider lorsqu’il est au poste bas, sans créer de brèches derrière la ligne à trois points ?

Lors des dernières Finals, une des solutions des Cavaliers avait été de faire l’impasse sur le plus faible shooteur du groupe, Andre Iguodala, en se concentrant sur ses camarades. Le problème, c’est que l’ancien Sixer possède le meilleur pourcentage de loin de son équipe en ce début de saison (46.5%) et que cette option ne fonctionne plus du tout.

« Je ne sais pas et je ne vais pas donner la recette de toute façon », s’amuse de son côté Draymond Green. « C’est aux adversaires de trouver. De notre côté, on va juste continuer à l’utiliser ».

Des changements sur tous les écrans !

S’il n’est finalement pas étonnant qu’un tel groupe de shooteurs brille offensivement, c’est défensivement que ce cinq est le plus surprenant. Comment les cinq compères, dont la taille varie entre 1m91 (Stephen Curry) et 2m03 (Harrison Barnes) parviennent-ils à résister aux intérieurs et pivots adverses, plus grands, plus costauds et forcément avantagés au rebond ?

« Nous nous battons et il n’y a pas de poule mouillée », continue Draymond Green. « On ne va pas être détruits parce que les adversaires sont plus grands. C’est ce dont je suis fier. J’adore lorsqu’ils se disent : Ils jouent petit, allons à l’intérieur. J’ai alors le sentiment qu’on les tient ».

Beaucoup avaient ainsi rigolé lorsque Steve Kerr avait comparé son intérieur à Dennis Rodman l’an passé. Mais par sa vitesse de déplacement, le Warrior est, comme son glorieux prédécesseur, capable de changer sur tous les joueurs adverses, même les plus rapides, afin de contester la grande majorité de leurs tirs. Avec son centre de gravité très bas, il peut également résister aux pivots les plus puissants. Globalement, c’est tout ce groupe qui peut changer sur tous les écrans et ainsi ne laisser aucune avance à ses adversaires.

Sur cette action, on voit que Draymond Green, Stephen Curry et Klay Thompson se succèdent pour gêner Blake Griffin !

Là, c’est Klay Thompson qui doit résister à Pau Gasol.

Néanmoins, avec Stephen Curry et quatre joueurs qui flirtent avec les 2 mètres, il ne faut pas tenter le diable et les Warriors ne laissent quasiment jamais leurs meilleurs adversaires jouer le un-contre-un poste bas. Systématiquement, ils envoient donc une aide et tentent de couper au maximum les « entry pass » vers les intérieurs.

Le basket du futur ?

En NBA, Golden State n’est pas la seule équipe à miser sur le « small ball » et la polyvalence offensive/défensive. ESPN explique ainsi comment San Antonio, Atlanta, Milwaukee, Boston ou Utah prennent une direction similaire. Mais aucune autre équipe ne possède les ingrédients que les Warriors peuvent mélanger à leur guise en ce moment.

Cinq joueurs polyvalents qui représentent tous une triple menace (passe/shoot/dribble) en attaque et capables de changer sur tous les systèmes en résistant à l’intérieur et au rebond. C’est peut-être le basket du futur, où les postes auront (quasiment) disparu. Ou simplement une combinaison unique qu’il faut apprécier.

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