Interview Michael Carter-Williams : « À Milwaukee, le danger vient de partout »

Rookie of the Year en 2014, Michael Carter-Williams dispute actuellement sa 3e saison en NBA. Le meneur des Milwaukee Bucks, arrivé dans le Wisconsin en février dernier lors de la trade deadline, (13.6 points, 6.2 passes décisives), n’a joué que cinq matchs cette saison en raison d’une blessure à la cheville à la suite d’une mauvaise chute. De retour sur les parquets, il est prêt à diriger le jeu des Bucks avec pour mission de mener son équipe en playoffs, et nous l’avons rencontré avant le match face aux Wizards.

Michael, comment vous sentez-vous après deux semaines éloigné des parquets ?

Je me sens bien physiquement. Je suis bien revenu lors de notre dernier match (17 points et 40 minutes de jeu face aux Cavs samedi). Je suis en forme et je suis prêt à jouer !

Vous attaquez votre première saison complète avec les Bucks. Disputer le training camp vous a-t-il permis de mieux vous familiariser avec les Bucks ?

Assurément. Le fait de participer au training camp et à la pré-saison avec le staff et les joueurs est toujours un gros plus. Je suis évidemment bien plus à l’aise aujourd’hui et j’ai pu intégrer les systèmes de jeu et je connais nos forces et faiblesses. Il n’est jamais facile d’arriver en milieu de saison au sein d’un groupe qui possède déjà sa marque de fabrique.

L’équipe s’est renforcée cet été avec l’arrivée de Greg Monroe. Que vous apporte-t-il en terme de leadership ?

C’est super de pouvoir compter sur un joueur de son calibre dans la peinture. Greg est un incroyable finisseur au poste. C’est un vrai leader et sa voix est très écoutée dans le vestiaire. Je suis très heureux de l’avoir à mes côtés comme coéquipier.

Votre coach Jason Kidd est l’un des plus grands meneurs de jeu de l’histoire. Qu’attend-il cette année et pour la suite de votre carrière ?

Simplement d’être un leader sur le terrain. Montrer l’exemple, tout donner en défense et surtout de mettre mes coéquipiers dans les meilleures conditions en attaque pour qu’ils puissent scorer.

La marque est bien répartie chez les Bucks. Pensez-vous qu’il est préférable d’avoir un groupe très homogène comme le votre ou un ou deux joueurs qui marquent 30-40 points comme cela peut être le cas à OKC ?

Je pense qu’il est plus sympa d’avoir une équipe où le danger peut venir de partout. Tout le monde est impliqué en attaque et il est plus difficile pour l’adversaire de savoir d’où la menace va arriver. Pour nous, c’est en tout cas beaucoup plus fun comme ça.

Quelles impressions vous a laissé votre passage à la Maison Blanche, visité avec votre équipe lundi soir ?

C’était vraiment très intéressant. Je n’avais encore jamais eu la chance d’y aller auparavant. Nous avons pu voir différentes parties de la Maison Blanche et voir un petit peu comment fonctionnent les bureaux du président. Une expérience mémorable !

Est-ce que ce que vous avez pu voir de la Maison Blanche correspondait à ce que vous avez pu voir à la télé ?

Ma série télé favorite est Scandal. Ça ressemble un peu à ce que l’on peut voir en vrai, le côté romanesque en moins.

La prochaine fois pour rendre visite au président après le titre de champion ?

Je l’espère !

Propos recueillis à Washington.