Arrivé cet été à Indianapolis, Glenn Robinson III espère véritablement lancer sa carrière sous le maillot des Pacers, après une première saison compliquée, passée entre Minnesota et Philadelphie. Il a de quoi être confiant puisque il fut l’une des priorités de Larry Bird pendant l’intersaison.
« J’ai essayé de le recruter pendant toute une année, » explique Larry Bird au Indy Star. « Il m’impressionne beaucoup. Il est grand, fort et costaud. »
Le président des Pacers est tombé sous le charme de Robinson lors d’un match de pré-saison entre les Pacers et les Timberwolves. Sélectionné en 40e position de la Draft 2014, Glenn Robinson III n’a joué que 12 minutes lors de cette rencontre mais cela avait suffi pour séduire Bird, grâce à ses qualités athlétiques hors normes et son potentiel encore inexploité. Au final, l’ancien joueur de Michigan avait terminé avec 6 points, 3 rebonds et 2 passes décisives.
Né dans l’Indiana, comme son père
Si Larry Bird a rapidement été convaincu par le talent de Robinson, ça n’a pas été le cas des dirigeants de Minnesota. Avec seulement 25 apparitions sous le maillot des Timberwolves, et une seule à plus de 10 minutes, on ne peut pas dire qu’il ait eu sa chance du côté de Minneapolis. Le 5 mars, le couperet tombe et il est poussé vers la sortie. Mais le jeune joueur ne reste pas longtemps sur le carreau puisque les Sixers décident de le récupérer dans la foulée lors de la période des « waivers », avant qu’il ne soit libre de signer où bon lui semble.
Il joue 10 matchs avec sa nouvelle équipe, pour 4.4 points et 2.5 rebonds. Les Sixers terminent la saison en roue libre avec 12 défaites lors de leurs 13 dernières sorties.
Une fois la saison terminée, il est à nouveau laissé libre et participe à la Summer League avec Atlanta. Il s’en sort plutôt bien avec 11.8 points et 3.2 rebonds et, peu de temps après, il est contacté par les Pacers et Larry Bird qui lui offrent un contrat de 3 millions de dollars sur trois ans. Du coup, il s’engage avec la franchise à la fin du mois de juillet.
« Il voit quelque chose en moi, et c’est très gratifiant, » déclare Glenn Robinson. « C’est quand même de Larry Bird dont on parle. »
10 points en 18 minutes face aux Pelicans
Bien sûr, le fils du « Big Dog » aura beaucoup de travail s’il compte devenir un joueur majeur en NBA, à commencer par son shoot qui est encore très perfectible (38.8% dont 26.3% à 3-points l’an dernier). Le modèle qu’on lui demande de suivre est celui de Paul George.
« Paul a commencé un peu de la même façon, en étant un « 3-and-D », un ailier capable de shooter et de défendre, » explique Robinson. « C’est dans ce rôle qu’on me voit évoluer au sein de l’équipe. »
Très présent aux entraînements, Larry Bird n’hésite pas à prendre son protégé à part pour lui donner un conseil rapide, comme il l’a fait par le passé avec Lance Stephenson.
Les Pacers ont joué hier soir leur premier match de pré-saison et Glenn Robinson III a montré de bonnes choses avec 10 points, 4 rebonds et 4 interceptions en 18 minutes malgré la défaite de son équipe. Il faudra continuer sur cette lancée tout au long du mois d’octobre pour se faire une place au sein de la rotation pour la saison régulière.