En sélectionnant D’Angelo Russell plutôt que Jahlil Okafor comme 2e choix de la draft, les Lakers savaient parfaitement ce qu’ils faisaient. D’abord, ils savaient que les Pacers leur lâcheraient Roy Hibbert, et qu’ils n’avaient donc pas besoin d’un pivot. Ensuite, ils étaient persuadés que Russell ne serait pas un concurrent de Jordan Clarkson, mais plutôt son parfait complément.
« Ils donnent l’impression de s’entendre vraiment bien » souligne Byron Scott, interrogé par ESPN. « Les deux souhaitent que chacun réussisse extrêmement bien, et leur cohésion est indéniable lorsqu’on les voit sur et en dehors du terrain. »
Pour Russell, cette entente est simplement le fruit de leur complémentarité.
« Sa mentalité est plutôt de scorer » note Russell. « Je cherche la passe, et il est le plus souvent en position de scorer. »
Même constat chez Clarkson, la révélation de la saison passée.
« Nous sommes deux joueurs totalement différents. C’est un excellent passeur, et je suis très agressif, et d’une certaine manière, ça va ensemble. De plus, on passe beaucoup de temps ensemble en dehors du terrain, et ça facilite les choses ensuite sur le terrain. »
Malgré le fait qu’ils soient donc différents, leur coach pense qu’ils sont interchangeables.
« C’est pour ça qu’ils peuvent jouer ensemble. Il y aura des moments où Jordan lancera l’attaque. Il y aura une tonne de fois où ce sera D’Angelo. Je pense que ni l’un ni l’autre n’y prêteront attention. Ils sont davantage focalisés sur la victoire. »
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