Dans une interview accordée à Sports Illustrated, Doc Rivers est revenu sur la saga de l’été, le fameux volteface de DeAndre Jordan, prolongé par les Clippers après avoir initialement donné son accord pour rejoindre les Mavs.
Le président-coach des Clippers n’éprouve aucune compassion vis à vis de Mark Cuban, furieux contre Jordan et les méthodes des Clippers.
« Pendant tout l’été, j’ai entendu dire que Mark Cuban ne m’aimait pas » raconte Rivers. « Cela ne me préoccupe pas le moins du monde… La seule chose qui me préoccupe, c’est DJ, et c’est un bon gars. Tout ce qu’on nous reproche, je l’ai vécu aussi. Quand DJ avait donné son accord aux Mavs, il ne m’a pas appelé, c’est son agent. C’est comme ça que les affaires tournent. Il aurait pu éventuellement m’appeler. Et c’était pareil lorsque Ray Allen avait quitté Boston. C’est son agent qui m’a appelé. »
En clair, Cuban n’a pas à jouer les victimes.
« Cuban dit qu’il méritait un coup de fil, mais il n’en méritait pas. Ni d’excuses. C’est amusant le nombre de fois où l’on m’a dit : « T’as rendu fou Mark ! ». Ecoutez, mon boulot n’est pas de le rendre heureux. Mon boulot, c’est de le rendre malheureux. C’est pour ça que c’est une compétition. C’est pour ça, et c’est génial qu’il l’ait fait, que j’ai toujours dit que DJ était « resté » aux Clippers, et non « revenu » car il n’était jamais parti. Le gamin s’était donné le droit de le faire. C’était la décision la plus importante de sa carrière, et il a pu la changer avant de faire une erreur de carrière. »