Anciens coéquipiers chez les Spurs, Tim Duncan et Steve Kerr sont bons amis. À l’époque de leur rencontre, Duncan était une jeune superstar NBA et Kerr un vétéran de bout de banc. Du coup, leur relation est assez particulière.
Déjà, lors du dernier All Star Game, le coach des Warriors avait été constamment cuisiné par son ancien coéquipier, et joueur à l’occasion de ce match des étoiles. Après son premier titre NBA, Steve Kerr a logiquement reçu foules de messages pour le féliciter, de la part de Gregg Popovich et Phil Jackson notamment… mais également de la part du « Big Fundamental ».
« C’est aussi facile que ça, hein ? » aurait balancé Tim Duncan.
Non moins pince-sans-rire, Steve Kerr a opiné du chef…
« C’est ironique et on ne s’y attendait pas, mais tout s’est passé exactement comme on l’espérait, » explique-t-il sur ESPN. « Normalement, ça n’arrive jamais mais là, tout s’est passé comme prévu. »
Une vidéo porte-bonheur avec Marv Albert
Devenu le slogan qu’il portait sur leur poitrail pendant tout ces playoffs, « Strength in numbers » était à l’origine le nom d’une vidéo produite en début de saison par le staff des Warriors, autant pour détendre l’atmosphère que pour poser certains principes de bases de l’équipe. Le tout narré par Marv Albert, l’ancien collègue de Steve Kerr à la télé.
« La vidéo était commentée par Marv Albert et c’était une combinaison d’humour et d’inspiration. Le thème était la force dans le nombre en expliquant qu’on allait être une équipe avec beaucoup de rotations. Il va falloir faire des sacrifices. Certains joueurs ne pourront pas jouer certains soirs. Peut-on l’accepter ? C’est ce que font les équipes championnes. Tout ça était de l’ordre du rêve et c’est arrivé au-delà de nos espérances avec Andre Iguodala qui remporte le titre de MVP après avoir été le premier à se sacrifier. »
Alors que les Warriors s’apprêtent à défiler dans les rues d’Oakland pour la parade traditionnelle des champions, Steve Kerr entretient quant à lui d’autres envies. Bientôt…
« Je veux me poser dans mon canapé et regarder l’US Open avec une bière »