Jerry West a des doutes sur la reconstruction des Knicks par Phil Jackson

Jerry West et Phil Jackson ne travaillaient pas en bons termes lorsque le premier était GM des Lakers tandis que le second entraînait l’équipe, au début des années 2000. Actuellement conseiller à Golden State, « The Logo » regarde le « Zen Master » tenter de reconstruire les Knicks et, pour l’instant, ce qu’il voit ne l’enthousiasme pas.

« C’est plus facile pour Pat Riley », explique-t-il ainsi à la radio Bleacher Report. « Il a plus d’expérience, que ce soit en tant que coach ou dirigeant. Les Knicks n’ont pas eu l’année qu’ils voulaient et tout le monde dans la ligue pense qu’ils ont fait un trade qui a énormément aidé Cleveland et un qui a beaucoup aidé Dallas ».

En envoyant JR Smith et Iman Shumpert à Cleveland pour récupérer deux seconds tours de Draft et des trade exceptions après avoir échangé Tyson Chandler à Dallas contre Samuel Dalembert, coupé un peu plus tard, et Jose Calderon, Phil Jackson n’a en effet pas accompli de miracles.

Au contraire, beaucoup d’observateurs pensent qu’il aurait pu en obtenir beaucoup plus.

« Il veut une équipe à qui il puisse donner son identité », explique Jerry West. « Beaucoup veulent critiquer. Je suis moins critique parce que je pense qu’ils ont besoin de talent neuf et de joueurs capables d’évoluer dans le système qu’ils veulent mettre en place ».

Toujours prudent, l’ancien GM des Grizzlies ne veut pas trop critiquer Phil Jackson mais on sent bien qu’ils examinent avec attention les premiers pas difficiles de l’ancien coach en tant que dirigeant, un poste que ce dernier avait tendance à prendre de haut lorsqu’il entraînait Chicago ou Los Angeles.

« Phil a été chanceux. Il a gagné beaucoup d’argent dans cette ligue. Même s’il en gagne toujours beaucoup, il veut gagner. C’est un compétiteur. Il reste à voir s’il arrivera à renverser la vapeur. Ils ont beaucoup d’argent à dépenser pour les free agents mais, souvent, les gens ne veulent pas jouer dans certains endroits, pour différentes raisons. Ce qu’il a fait serait facile à critiquer. Il savait que l’équipe pouvait être bonne, mais pas au niveau auquel il est habitué. Mais quand on ne peut pas attirer des free agents, ça vous ralentit. C’est un nouveau défi pour lui. Il a eu des équipes avec énormément de talents. Il les a brillamment entraînées et il a gagné de titres, mais c’est un défi très différent ».