Après la victoire autoritaire du Game 1, il était important pour les Warriors de confirmer cette nuit à l’Oracle Arena. Mais la pression inhérente à ce second match est tout aussi étouffante et Golden State a failli en faire les frais. Pour avancer un peu plus jusqu’en finale, les Californiens ont à nouveau pu compter sur leur MVP en titre.
Une fois de plus, Stephen Curry a en effet démontré qu’il était l’alpha et l’omega de l’attaque de Steve Kerr. C’est lui qui donne le ton dès le début du match en envoyant Andrew Bogut au alley-oop, avant de réaliser un festival dans le premier quart-temps. Grâce au travail collectif, le meneur profite des écrans pour se démarquer allègrement et tirer de son jardin : derrière la ligne à trois-points. Après douze minutes de jeu, le Warrior a déjà 15 points au compteur et 4 tirs primés (sur 6 tentatives).
Par la suite, il continue d’agresser la défense texane, en alternant ses banderilles extérieures avec un jeu en percussion toujours aussi efficace. Dans le dernier quart-temps, il est à l’origine de 10 des 14 derniers points de son équipe, alors que celle-ci est en difficulté. Et si ses pertes de balle ont failli coûter cher, notamment la dernière à 40 secondes de la fin (violation des 8 secondes sur le passage de la ligne médiane), c’est encore lui et Klay Thompson qui poussent James Harden à l’ultime perte de balle, synonyme de victoire des Warriors.
Soir après soir, Stephen Curry confirme son statut de meilleur joueur de la meilleure équipe de la ligue et cette nuit, sa performance vaut aux Warriors de mener 2-0 en finale de conférence Ouest. Dans l’histoire de la ligue, 92.6% des équipes avec cet avantage à ce stade de la saison sont allées en finale.