Auteur de 24 points à 10/14 aux tirs, Dirk Nowitzki a encore une fois été le meilleur scoreur de son équipe lors du premier match du premier tour face à Houston. Le vétéran allemand a réalisé une nouvelle performance de choix, mais son équipe a joué à l’envers pendant une bonne partie du match, à part pour un retour cinglant en deuxième quart.
Dirk Nowitzki n’est plus la plaque tournante qu’il était
Sachant que Monta Ellis (5/16), Chandler Parson (5/15) ou encore Amar’e Stoudemire (2/12) ont shooté à tort et à travers, on imagine que les Mavs auraient mieux fait d’alimenter plus régulièrement leur Wunderkind…
Non, répond Rick Carlisle sur ESPN.
« Avec 14 tirs en 34 minutes, on aurait probablement pu le trouver un peu plus. Mais, je le répète, je pense qu’on avait d’autres bonnes positions dans ce match. On ne va pas remporter cette série en insistant sur Dirk à chaque fois. Ce n’est pas comme ça que notre équipe est construite. »
De fait, que ce soit le grand Dirk ou les Ellis, Parsons et Rondo, les Mavs ont tous manqué des tirs faciles. Et pour Nowitzki non plus, ce n’est pas la meilleure solution de lui filer la gonfle à chaque occasion.
« On a bien écarté le jeu. J’aurai peut-être pu avoir le ballon au poste bas un peu plus souvent, et surtout s’ils continuent à changer en défense. J’ai eu Harden sur moi à plusieurs reprises mais on n’a pas réussi à en tirer profit. Mais bon, je ne veux pas forcer les choses. On a bien alterné entre les pénétrations et les tirs. C’est comme ça qu’on joue le mieux. »
La défense gruyère des Mavs
Le consensus est donc établi dans le vestiaire des Mavs: il faut persévérer dans ce jeu collectif qui mêle les pénétrations des petits et les fixations sur les grands. Surtout, et c’est peu de le dire, il faudrait que les hommes de Rick Carlisle se mettent enfin à défendre.
Ayant encaissé 118 points lors de la première levée, les coéquipiers de Nowitzki ont délivré une partition pitoyable de ce côté-ci du terrain.
Avec 29 points des Rockets sur contre-attaque, des joueurs (Stoudemire, Parsons, Rondo) qui ne reviennent pas en défense après des balles perdues, et même 40% à trois points autorisé à Houston, le mythe des playoffs NBA selon lequel chaque joueur donne son corps pour son équipe en a pris pour son grade avec les Mavs…