On leur promettait l’enfer suite au départ de Lance Stephenson et à la grave blessure de Paul George, et ce samedi matin, les Pacers sont en position de dernier qualifié pour les playoffs. Certes, à l’Est, tout peut changer du jour au lendemain, mais ce que réalisent Frank Vogel et ses joueurs est remarquable.
Pour revenir dans le Top 8, Indiana profite des malheurs et des coups de moins bien de Brooklyn et Miami, mais on ne gagne pas 10 matches sur 12 par hasard. Indiana, c’est d’abord un gros collectif, et ils l’ont encore prouvé cette nuit face aux Bulls.
« On a beaucoup de gars capables d’élever leur niveau de jeu, de marquer et bien défendre » explique Rodney Stuckey. Ce soir, Ian a fait du super boulot, mais n’importe qui est capable de le faire. »
Si l’ancien Piston met en valeur l’intérieur français, c’est parce qu’il compile 14 pts et 11 rbds face à l’impressionnante raquette des Bulls. Il faut aussi souligner les 16 pts de Solomon Hill, ou encore le double double du fidèle David West.
« L’énergie positive qui transpire de l’équipe n’a jamais été aussi forte » souligne Frank Vogel, meilleur coach du mois de février. « On a une équipe différente, les saisons sont différentes, mais on reste très positifs et persuadés qu’on peut réaliser de grandes choses. »
Dans les faits, Indiana reste sur quatre victoires de suite, et les mauvaises langues ne manqueront pas de souligner que les Pacers profitent de certaines circonstances. Ils ont ainsi dominé les Cavs, privés de LeBron James, les Warriors, privés de Stephen Curry, et cette nuit, les Bulls, privés du trio Rose-Butler-Gibson.
Mais les Pacers ont eu aussi leur lot de malheurs, et à quelques jours du retour de Paul George, la roue tourne.
LUTTE POUR LES PLAYOFFS A L’EST
7- Charlotte (27-33)
8- Indiana (27-34)
9- Miami (27-34)
10- Boston (25-35)
11- Brooklyn (25-35)
12- Detroit (23-38)