Auteur d’un deuxième double double consécutif avec 10 points et 11 rebonds mercredi face à Detroit, Alexis Ajinça joue actuellement son meilleur basket sur les parquets américains. En effet, le pivot des Pelicans reste sur une série de 6 matchs de suite à plus de 10 points marqués, avec une pointe record à 24 points contre Miami.
« Je me sens bien. C’est une question de confiance » explique-t-il sur NOLA.com. « Mais depuis que j’ai obtenu un temps de jeu constant, je joue mieux. On me trouve dans les bonnes situations et je peux montrer tout ce que j’ai pu travailler l’été dernier. Je suis content d’avoir cette chance. »
De fait, le temps de jeu d’Alexis a gonflé depuis début février, et le 7 exactement avec un match à 10 points, 4 rebonds et 1 contre en 22 minutes face aux Bulls. Depuis cette rencontre à Chicago, le natif de St Etienne galope sur les planches 22 minutes en moyenne et ses chiffres sont logiquement revus à la hausse avec 11 points, 6 rebonds et 1 contre sur les 11 dernières sorties des Pelicans.
Raccourci sur les 5 derniers matchs de NOLA, ça donne même du 13 points, 8 rebonds, 2 contres. Maintenu sur le terrain en l’absence de Ryan Anderson, Ajinça prouve qu’il peut cohabiter avec Anthony Davis (39 points, 13 rebonds, 8 contres), de retour au top après son match de mammouth face aux Pistons d’Andre Drummond (13 points, 18 rebonds, 6 contres).
Ses premiers playoffs en ligne de mire
« Quand je suis revenu en Europe, j’ai travaillé mon jeu dos au panier au poste bas, » ajoute Alexis. « J’ai redéfini mon jeu et j’ai essayé de continuer comme ça en arrivant à la Nouvelle Orléans. Cet été, avec les coachs, on a travaillé à ce que je trouve des mouvements références selon les situations proposées. Ainsi, je peux réagir plus vite et ça m’a beaucoup aidé cette saison. »
Sachant qu’Anderson ne devrait pas revenir avant au moins une semaine, Alexis Ajinça a une belle carte à jouer pour finir la saison sur une bonne note. Avec sa dynamique actuelle, et sa complémentarité avec Omer Asik qui a les mains carrées en attaque, le champion d’Europe 2013 peut décemment espérer gagner encore davantage de temps de jeu.
Sur une série positive de 5 victoires sur leurs 6 dernières sorties, les Pelicans ne doivent en tout cas pas ralentir le rythme s’ils veulent attraper le train des playoffs. À une victoire de retard du Thunder, cela semble encore possible… avant le retour de Kevin Durant du côté d’OKC ?